Energie vitale, divine, cosmique, la KUNDALINI est représentée par un serpent qui tourne autour de notre colonne vertébrale. Elle est une énergie qui mène à un sentiment d’unité absolue avec l’Univers. Elle s’élève le long du rachis, elle est l’harmonie des chakras, l’ouverture à l’éveil spirituel. Le but ultime de la Kundalini est la réalisation de Soi. Elle serait l’accès à une réalité supérieure, présente chez tout être humain, elle est un processus physique ouvrant à une autre vision du monde, à la découverte du potentiel de nos sens (notamment le 6ème sens, le sens de l’intuition).
L’initiation à la méditation permet la régénérescence, l’éveil de la Kundalini.
Le réveil de la Kundalini peut être inspiré, se faire suite à un choc physique ou émotionnel. La montée de cette énergie n’est pas sans risque, elle peut produire des désordres physiques et psychiques, spirituels, des symptômes assimilés à des bouffées délirantes par exemple. C’est ce que l’on nomme “Le syndrome de la Kundalini”. Forcer l’éveil de cette énergie peut s’avérer être très dangereux lorsque nous ne sommes pas “prêts”. La puissance de l’énergie libérée peut être si intense qu’elle pourrait à jamais avoir un impact extrêmement dommageable et irréversible sur notre psychisme.
Le syndrome de la Kundalini, une expérience mystique, certaines pratiques plus ou moins spirituelles, ésotériques, peuvent induire une crise spirituelle, une crise identitaire où les valeurs, les croyances, les objectifs évoluent fondamentalement. Parfois considérée en tant que psychose, la crise spirituelle est un état de transformation, une ouverture exceptionnelle, ardente, à la spiritualité. Elle est associée à une perte, un deuil, un manque évident de sens.
La crise appelle à l’interrogation…
“The wound is the place where the light enters you”.
Rumi
“Réveille-toi chaque matin avec la ferme conviction que quelque chose de merveilleux se produira”.
La méthode 369 est une technique mystique basée sur la numérologie, axée sur la pensée positive, la visualisation, la projection. “Si seulement vous connaissiez la magnificence du –3.6.9.- alors vous auriez la clé de l’Univers”. Nikola Tesla était convaincu du caractère sacré de ces chiffres : le 3 relit l’Humain à l’Univers, à la Source, le 6 représente la force intérieure, le 9 élimine le doute et nous permet d’avancer. Cette méthode 369 repose sur une des lois de l’Univers issue de la “Nouvelle Pensée”, la Loi de l’attraction.
La méthode 369 serait la voie vers l’accomplissement de nos rêves, la concrétisation absolue de nos ambitions, la clé pour la réalisation de nos projets d’avenir. Cet outil nous demande d’aligner nos pensées avec nos émotions, d’avoir la foi, de croire. Nos pensées sont créatrices, connectons-nous à la bonne fréquence, cultivons la pensée positive.
La méthode consiste premièrement à définir quel désir vous anime, que souhaitez-vous vraiment pour vous, quel est votre souhait prioritaire, concentrez-vous… Maintenant que vous avez avec précision formulé en pensée votre attente, votre aspiration, vous allez devoir écrire une affirmation très précise, puissante. Les critères dans la formulation de la demande sont les suivants :
Ecrivez au présent,
Formulez votre désir très clairement,
Exprimez pour quelle raison il est votre priorité, quel est votre but,
Soyez empli de gratitude,
Croyez en sa réalisation,
Rédigez votre affirmation comme si vous aviez déjà obtenu ce que vous souhaitez, remerciez.
Au cours de l’écriture, il est impératif de s’imaginer que la demande est effective, que l’on possède déjà ce que l’on a écrit avec rigueur et conviction. Ressentez la joie que vous procure la réalisation de votre souhait le plus cher, vivez cette joie réellement. Exprimez votre gratitude.
Maintenant que vous avez formulé consciencieusement votre requête, prenez un petit carnet et pendant 33 à 45 jours écrivez la chaque jour, 3 fois le matin, 6 fois à midi et 9 fois le soir. Observez la règle des 17 secondes, après l’écriture visualisez votre désir pendant 17 secondes, ressentez, croyez. Faites confiance à l’Univers quant à la réalisation de votre souhait. Ayez la foi dans le timing divin.
Pendant la pratique de la méthode 369, certains signes peuvent vous interpeller, soyez attentifs et saisissez les opportunités qui s’offrent à vous :
Les numéros angéliques 111, 1111 s’affichent partout,
Des signes spirituels,
Des arcs en ciel,
Des petites pièces d’argent sur votre chemin,
Vos rêves deviennent plus réels,
Des phénomènes de synchronicité.
Soyez rigoureux dans la pratique de la méthode, si vous oubliez une séance d’écriture, recommencez depuis le début. Ne repoussez pas à plus tard l’exercice, commencez dès demain matin. Ressentez l’énergie spirituelle vous envelopper. Vous êtes un aimant, vous attirez ce que vous pensez, ce que vous ressentez. Croyez avec force que ce que vous voulez vous appartient déjà.
“Your wish is my command” répondait le génie de la lampe. Soyons ouverts à l’improbable, reprogrammons notre subconscient…
“Ce que tu penses, tu le deviens.
Ce que tu ressens, tu l’attires.
Ce que tu imagines, tu le crées”.
Bouddha
“Happiness can be found even in the darkest of times, if one only remembers to turn on the light”. A. Dumbledore
Avez-vous remarqué comme il est parfois difficile d’apprécier le bonheur d’un ami, d’un parent, d’un collègue de travail ? Face à la bonne nouvelle que l’autre veut nous faire partager, on se sent tout à coup démuni, sur la réserve, on se contrôle pour ne pas dire tout haut ce que l’on pense tout bas. Impossible d’être vraiment heureux pour ce chanceux, impossible de ne pas ressentir de l’injustice, de la colère parfois, de l’envie, de la frustration, de la peur peut-être. Apparait le spectre de la jalousie dans toute sa répugnance, pourtant il est à considérer que la personne heureuse ne nous prend rien, nous ne perdons rien à apprécier son bonheur, le “plus” pour l’autre n’est pas le “moins” pour nous. La jalousie est initiée par le manque de confiance en soi, une mauvaise estime de soi, un sentiment d’infériorité notoire accompagné d’une dévalorisation de soi, un sentiment d’insécurité. On ne jalouse pas le malheur, bienheureux celui qui est alors jalousé car il possède quelque chose ou côtoie quelqu’un d’enviable.
Que penser alors de celui qui se délecte du malheur de l’autre, malveillant il se gorge, se nourrit de la déconvenue de l’autre sans scrupule en toute impunité intérieure. Le malheur de l’autre active chez certains des mauvaises pensées qui leur font du bien. L’idée que quelqu’un d’autre puisse être dans l’affliction, rassure, peut même provoquer un certain plaisir. Eprouver une joie secrète à voir l’autre souffrir serait l’apanage de celui qui n’est pas pleinement heureux, car “les gens heureux ne perdent pas de temps à souhaiter du mal aux autres, ne se satisfont pas de la détresse de l’autre”. La jubilation que l’on peut ressentir face à la souffrance d’autrui, cette émotion humaine immorale que l’on cache, que l’on n’exprime pas car la bienveillance et l’empathie sont la norme sociétale, nous renvoie à notre propre souffrance.
Lorsque l’on se surprend à éprouver de la joie face à la peine, à la détresse de l’autre, de la satisfaction, du contentement, lorsque le malheur de l’autre devient un réconfort nous sommes alors face au syndrome de la Schadenfreude. La Schadenfreude est un sentiment puissant et destructeur. Cet état émotionnel malsain, malveillant n’est pas associé à un acte éhonté, sadique, dont nous serions l’instigateur mais relève de notre statut d’observateur. Face à nos frustrations nous haïssons le bonheur de l’autre. Voir quelqu’un se débattre dans le marasme de sa vie devient une consolation pour celui qui n’est pas heureux. Voir l’autre échouer génère un certain soulagement car alors nous ne sommes plus seul face à l’échec. Mais le plaisir “malin” est éphémère et renvoie l’égoïste, le jaloux, l’envieux à son insuffisance.
Il est un chemin miséricordieux que nous pouvons emprunter pour être dans la capacité à être heureux pour les autres : la Muditã. Elle est une pratique méditative et spirituelle, un concept inspirant, car oui on peut apprendre à être heureux pour les autres. Elle atteint notre moi profond. Etre heureux par procuration élève notre niveau de conscience. La Muditã c’est ressentir une joie bienveillante, sincère, altruiste pour la réussite de quelqu’un d’autre, c’est ressentir un plaisir intense, une satisfaction réelle empathique. Cultiver cette joie nous rend heureux, elle est sacrée et nous éloigne du sentiment négatif provoqué par la jalousie.
Et si être heureux pour les autres nous rendait heureux ? la compersion c’est se décentrer de soi pour s’ouvrir au bonheur de l’autre comme si ce bonheur était le nôtre, ce phénomène est porteur de joie. Souhaiter le meilleur à autrui nous apporte satisfaction et bien-être, nous éloigne de nos pensées obsessionnelles, nous procure le calme intérieur, réduit notre niveau d’anxiété et de stress. Ne nous laissons pas dévorer par la jalousie, l’envie, la colère, le ressentiment. Explorons, changeons positivement notre dialogue interne, faisons l’expérience de la bonté car “en célébrant le succès des autres, nous nous connectons au succès, c’est une loi naturelle”. “Par notre manière de penser et nos attitudes, nous construisons notre bonheur ou notre malheur”. Paul Verlaine
Rappelons-nous la loi du Karma, principe fondamental où tout ce que l’on fait (en actions, en pensées, ou en paroles) nous revient. Nous créons notre réalité. Apprenons à être heureux pour les autres. Initions-nous à la bienveillance. Ravivons la lumière qui est en nous…
“Une personne consciente ne se réjouit jamais du malheur des autres”.
“La prière est la respiration de l’Âme”. Saint Martin
La prière peut être une supplique, un appel, une sollicitation, mais elle permet également de pouvoir confesser ses fautes, d’exprimer sa vénération, ses remerciements, sa gratitude à la puissance spirituelle en laquelle nous croyons, car oui “prier” c’est avoir la foi, c’est croire à l’invisible. L’incrédule ne prie pas.
La prière peut être personnelle ou à visée altruiste (on intercède alors en faveur de quelqu’un d’autre), elle peut se faire dans l’intimité ou dans une communauté. Elle est un réconfort lorsque nous nous sentons seuls, isolés, incompris et abandonnés, lorsque la vie devient vide de sens. Face à nos incertitudes elle comble cette béance, elle est la clé qui ouvre la porte de nos possibilités cachées. Prier c’est l’assurance de recevoir une réponse à notre requête, pour être guidé dans nos errances, pour retrouver l’inspiration, la confiance.
La prière est un échange, une action de partage où s’expriment les joies, les peines, les questionnements, les regrets, elle est la communication avec un être invisible, le chemin qui mène à Dieu. Elle est une force, une arme puissante, l’expression d’une croyance, elle nous permet de cheminer, elle est un message de l’Âme. Elle demande d’avoir une attitude vertueuse où s’entremêlent la loyauté, l’humilité, la sincérité, d’être persévérant, patient, de croire. Elle est l’ouverture à la guidance, la force, la sagesse.
Il n’y a pas d’inconvénients à prier, bien au contraire, prier c’est prendre soin de soi, c’est susciter des sentiments positifs, c’est communiquer. Cette démarche nous apporte du bien-être, elle active le circuit de la récompense en libérant de la dopamine. Se tourner vers une force supérieure fait alors naitre l’espoir. La prière est puissante, elle apporte le calme intérieur, la sérénité, la paix, elle favorise notre santé émotionnelle, mentale et spirituelle. Elle peut aider à lutter contre le stress et l’anxiété car elle nous déconnecte pour un instant de notre environnement. Elle améliore notre estime de soi et il est à considérer que “non” ceux qui prient ne sont pas des faibles. La prière augmente notre positivité, elle affine notre relation avec le monde du spirituel, favorise le sentiment de faire partie intégrante d’une communauté.
L’effet thérapeutique de la prière n’est pas à démontrer, cependant certains l’assimilent à une béquille psychologique, elle serait l’illusion du faible qui nourrit secrètement l’espoir qu’une divinité puisse exaucer ses voeux. Si la prière est une béquille, elle n’est néfaste pour personne. Chercher de l’aide n’est pas une faiblesse mais une prise de conscience. Les fous , les orgueilleux ne succombent pas à la tentation de prier, ils ont leurs propres béquilles (…) qui les mènent non pas sur le chemin de la repentance, de la sagesse, mais sur la route chaotique de la perdition.
La prière est l’harmonie avec l’infini, l’entrée en relation, l’ouverture au dialogue avec notre référence spirituelle. Il s’agit de faire confiance à l’Univers en croyant en l’existence d’un Plan, d’un pouvoir supérieur.
Revenons dans le monde conscient grâce à la prière pour ne pas succomber à la frénésie du monde actuel. Si la prière est un rituel pour certains, une démarche occasionnelle pour d’autres, elle demeure être un privilège, le privilège de celui qui croit. Alors reconnectons-nous à la Source…
“One little prayer can change one huge situation”.
“Le pardon est le parfum que la violette répand sur le talon qui l’a écrasée”. Mark Twain
Le pardon est un phénomène conscient prioritairement, nous avons le libre choix de pardonner ou non. Le pardon n’est pas instantané, il est un processus qui nécessite du temps. Il est avant tout un cadeau que nous faisons à nous-même, il peut être considéré comme un acte égoïste, il renforce notre “estime de soi”. Il est une force, il rend fort, et il est l’apanage du fort. Il demande du courage, de l’empathie, de l’extraversion et de s’extraire de son rôle de victime. Pardonner c’est reprendre le contrôle de ses émotions, c’est transcender sa souffrance, c’est accéder à un autre niveau de son évolution personnelle.
Il est difficile de pardonner lorsque l’on a perdu confiance, notre mental, notre orgueil peuvent alors inhiber notre faculté à l’indulgence. Le ressentiment est dévastateur, il isole, peut générer de la colère envers l’autre mais aussi envers nous-même, de la tristesse, un mauvais état physique et psychique, un intense désir de vengeance car l’Homme est plus enclin à demander réparation qu’à pardonner. En même temps, comment peut-on avoir de la compassion pour son bourreau ? Ne nous y trompons pas, “le pardon” n’est pas l’absolution accordée à celui qui nous a meurtri dans le plus profond de nos chairs, il n’est pas l’amnistie pour celui qui avec arrogance a tout dévasté dans notre vie, il ne s’agit pas d’oublier, d’excuser, d’approuver un comportement ou un acte odieux, de valider ou d’effacer les atrocités commises par son tortionnaire mais de se libérer de nos peurs, de notre désir de vengeance.
Le pardon est une délivrance, un mécanisme prodigieux, il libère l’Âme, nous apporte la paix intérieure, la sérénité, la liberté. Il permet de s’exonérer de l’emprise, du pouvoir de l’autre sur notre vie, de s’émanciper émotionnellement, spirituellement. Il n’est pas une faiblesse, il est une démarche saine nous accordant la capacité d’éviter les ruminations, le stress, l’anxiété, les idées obsessionnelles. Il nous permet de ne pas rester focalisé sur l’impensable, l’insoutenable, le détestable, il nous fait avancer en nous détournant de nos pensées négatives, il nous aide à soigner nos blessures même si finalement la cicatrice reste indélébile. Le pardon peut nous conduire à être plus heureux car il nous délivre du cycle infernal où l’on ressasse encore et encore ce qui s’est passé, ce que l’on aurait dû ou pu faire. L’indulgence domine tout esprit de punition, d’hostilité, de vengeance, elle proscrit la possibilité d’être anéanti, englouti par la haine. Englués dans la rancoeur, nous nous torturons lorsque nous ne pouvons pardonner.
Rappelons-le, le pardon n’est pas l’acceptation de l’acte abject, l’invalidation de la raison de la souffrance, la non-reconnaissance de la blessure, bien au contraire. Parfois l’amour-propre, la vanité, la soif puissante et intarissable de vengeance, le sentiment inacceptable de culpabilité par le fait de ne plus souffrir quand l’impardonnable a été commis empêchent l’initiation au pardon. Pardonner est un don, un cadeau, la propension à se libérer de l’emprise du tyran qui nous hante, nous attribue le pouvoir de modifier, de changer nos perceptions. Il n’est pas nécessaire de souffrir pour garder en mémoire les outrages d’un autre.
L’Homme blessé, trahi, abusé, souffre et n’a de cesse que de réclamer vengeance en nourrissant l’espoir insensé que celle-ci lui apportera le réconfort, la reconnaissance dont il a tant besoin. L’Homme en colère, gorgé de rancunes, rongé par la haine, ne peut être heureux. Obnubilé par le ressentiment qu’il éprouve vis-à-vis de son bourreau, il en oublie de vivre.
Alors se profile l’ombre de la guérison, l’antidote au désespoir et à la souffrance, le pardon…
“The weak can never forgive
Forgiveness is the attribute of the strong”.
M.Ghandi
“L’invisible est réel. Les âmes ont leur monde”. Alfred de Vigny
Avant de nous intéresser aux âmes souffrantes prenons le temps de définir le concept de l’âme.
L’âme est invisible, n’a ni genèse ni fin, elle intègre un corps physique pour faire une expérience de vie, expérimenter, apprendre. Elle est ce qui anime le corps, un principe vital et spirituel, elle détient la connaissance absolue. Source de vie, de pensée, d’immortalité, l’âme choisit avant son incarnation sa mission de vie sur terre. Siège des états de conscience de l’Homme, elle renait après la mort du corps en fonction de son karma. L’âme est la partie non matérielle de l’être humain, elle lui survit éternellement. Principe de vie intrinsèque, puit d’énergie sans fond, elle est associée à la religion, la métaphysique. Alors que devient l’âme lorsque le corps épuisé, meurt ? Où vont les esprits des morts ?
Au moment du décès, notre âme, notre conscience amorce sa migration vers le causal, poursuit naturellement son parcours vers l’Au-delà. Si elle ne peut rejoindre la Lumière, elle est confrontée à une très grande souffrance, elle se situe alors entre deux rives, deux mondes. Les âmes errantes désorientées sont rarement dangereuses, mais elles peuvent l’être.
Les âmes errantes sont des âmes perdues qui restent dans le monde des vivants, elles ne peuvent accéder au tunnel de lumière. Pourquoi ?
Parce que le défunt n’a pas pu régler un problème lorsqu’il était encore en vie.
Parce que le défunt ne peut se détacher de sa vie terrestre.
Parce que la famille retient le défunt dans notre monde en lui demandant notamment de veiller sur elle,
Parce qu’il ne comprend pas qu’il est mort. Lors de grandes catastrophes naturelles, lors d’attentats, d’accidents, le décès survient brutalement, l’âme du défunt “erre comme une âme en peine”. Sur les champs de bataille, dans les hôpitaux, les lieux douloureux, de nombreuses âmes sont à la recherche d’une aide pour les conduire vers la lumière.
Les âmes bloquées errent dans les maisons, les champs énergétiques humains à la recherche de réconfort, d’une aide pour rejoindre la lumière. En quête d’une source d’énergie (la nôtre) elles peuvent entrer dans notre champ magnétique voire notre propre corps. Des entités désincarnées, des esprits sans repos nous entourent, gravitent autour de nous. Qui peut venir en aide à ces âmes désemparées, qui peut leur montrer le passage entre le monde des vivants et le monde des âmes ?
Ce sont des passeurs d’âmes, des médiums qui montrent le chemin à ces âmes en peine, perdues. Ils possèdent en effet une énergie vibratoire très particulière et s’avèrent être d’une nécessité absolue, non discutable pour que les âmes errantes puissent accéder au monde du causal. La guidance du passeur permet à l’âme esseulée, souffrante de passer de l’autre côté, de trouver la sérenité.
“Vous n’avez pas une âme, vous êtes une âme qui a un corps”. S. Lewis, car oui notre personnalité dépend de notre âme.
La mort n’est pas la fin mais la dissociation du corps et de l’âme. Le corps est éphémère, l’âme est éternelle…
“L’âme est sans naissance, éternelle, immuable, immortelle”.
Bhagavad Gita
Le monde magique des élémentaux demeure un mystère. Créatures invisibles des plans subtils, les élémentaux vivent dans une toute autre dimension que la nôtre, un monde parallèle. Ils représentent les esprits de la nature, leur mission est de veiller sur les animaux, les plantes, les arbres. Vénérés par les civilisations anciennes, ils sont les gardiens des quatre éléments : la terre, l’air, l’eau, le feu. C’est à Paracelse que nous devons la classification des esprits de la nature, la notion d’élémentarité.
A la terre est associé “le physique”, on y retrouve des petits êtres tels que les lutins, les gnomes, les trolls,
A l’air est associé “le mental” avec les fées, les elfes, les sylphes,
A l’eau est associé “l’émotionnel” avec les sirènes, les naïades, les ondines, les vouivres,
Enfin, au feu est associé “le spirituel” avec les dragons, les salamandres, les licornes.
Les élémentaux représentent le “petit peuple”, ils vibrent sur un autre plan de conscience que le nôtre, dans un plan de conscience supérieur. Esprits incarnés, ils sont des centres d’énergie pure. Ils sont ainsi nommés “élémentaux” dans la pratique ésotérique et associés aux phénomènes occultes.
Nous cohabitons avec ces esprits de la nature, ils restent cependant très difficilement visibles par les êtres humains. Pour entrer en communication avec les élémentaux il est impératif de posséder une grande capacité d’écoute et de perception des mondes subtils, un don de clair-ressenti. Parfois, une boule lumineuse peut se présenter à vous, signe que ces petits êtres vous accordent leur confiance.
Les élémentaux nous ramènent à l’essentiel, nous convient à profiter de chaque instant de notre vie terrestre, nous initient à respecter la nature, les personnes qui nous entourent, à prendre conscience de la profondeur de la vie.
Ce qui est invisible n’est pas obligatoirement inexistant, alors pourquoi ne pas accorder autant d’importance à l’invisible qu’au visible…
“Le grand péché du monde moderne, c’est le refus de l’invisible”.
Julien Green
“Cherche un arbre et laisse-lui t’apprendre le calme”. Eckhart Tolle
Le “shinrin yoku” ou “bain de forêt” est une pratique thérapeutique issue de la culture japonaise. Médecine non-conventionnelle, considérée comme une pseudo-science, elle est la régénérescence de l’Homme par l’immersion au coeur de la forêt, par le contact avec le symbole de la vie : l’Arbre.
“Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme”. Victor Hugo
“The forest bathing” est une expérience multisensorielle, qui requiert de vivre le moment présent intensément sans retenue et sans a-priori, qui initie la contemplation, qui suggère le retour au tangible. La forêt est un lieu de transformation, de guérison, qui réveille nos intuitions, nous apprend à redécouvrir notre capacité innée à guérir. Alors découvrons la magie des arbres…
Symbole de puissance, l’arbre est le lien entre le ciel et la terre, il est un guide, il nous enseigne l’humilité et la sagesse. L’arbre nous aide à retrouver notre lumière intérieure, à revenir à l’essentiel, il nous offre à son contact un sentiment de plénitude, de paix. La rencontre avec la forêt c’est la rencontre avec “soi” ou la redécouverte du “soi”. Il existe un lien puissant entre l’Homme et l’Arbre, une communion spirituelle avec celui que vous aurez choisi avec soin, ressentez son aura…expérimentez sans préjugés l’univers des arbres, entrez en synergie.
L’arbre est un être vivant, il possède des vertus extraordinaires, il renfermerait une autre réalité, des messages de l’ordre du “subtil”. Choisir son arbre, s’harmoniser avec son énergie, échanger, synchroniser les rythmes, entrer en résonance, ressentir sa bienveillance, sa luminescence pour retrouver l’équilibre perdu dans un monde d’hyperconnexion, d’hyperactivité.
Le bienfait des plantes, des arbres sur notre santé est incontestable, rester immobile dans la forêt quelques minutes, quelques heures, permettrait de mieux gérer nos émotions, augmenterait notre capacité de concentration. Mettre en éveil tous nos sens, prendre le temps de respirer, de regarder, de sentir, d’écouter, de toucher, s’immerger pour entrer en contact avec les éléments, prendre conscience du “soi”, telle est la mission du bain de forêt. Les arbres libèrent des molécules, les phytoncides, qui s’avèrent être bénéfiques sur la physiologie et le bien-être mental de l’Homme. Le shinrin yoku apporte la sérénité, la détente, il est une solution au stress, aux émotions négatives, aux mauvaises énergies, dans un monde solliciteur de performances et de rythmes insensés. L’arbre possède un pouvoir guérisseur : à son contact il a été noté une réduction de la fatigue, de l’insomnie, de l’anxiété, une diminution du ressenti de la douleur chronique, une augmentation de la créativité, de la mémoire qui est moins court-circuitée par notre imbroglio mental. L’arbre nous permet de prendre conscience de ce qui se passe en nous, de nous recentrer, de nous redécouvrir, peut-être même de nous découvrir. Certains adeptes de la forêt pratiquent le “tree hugging”, mais le simple fait de poser ses mains sur l’arbre suffit à nous ré-énergiser. L’arbre sage, protecteur, salvateur a le pouvoir de nous ressourcer, de nous faire retourner à la Source dont nous sommes issus. Puisons l’énergie dans la bienveillance et la gratitude, allégeons notre mental en nous soustrayant du monopole des technologies omniprésentes…respirons en pleine conscience, ressentons, favorisons l’ancrage à la terre, lâchons-prise.
En perte de repères, l’Homme peut s’ouvrir au monde du shinrin yoku, s’abandonner dans l’idée que d’autres remèdes existent pour nous soulager. Alors ouvrons nos consciences, bannissons nos réticences, intéressons-nous aux êtres qui côtoient les mondes du subtil…
“Experience the healing power of shinrin yoku”.
“Derrière la notion d’emprise, il y a la notion de consentement. Une personne sous emprise est conditionnée. Elle n’a plus les moyens de dire non”. M.F. Hirigoyen
La dénomination de “gourou” est associée à l’appartenance sectaire, mais ne nous y trompons pas, aujourd’hui de nouveaux gourous, prophètes en tous genres, prolifèrent partout et dans tous les domaines (santé et bien-être, développement personnel, alimentation, yoga, méditation… ).
Le gourou est un vendeur de rêves, un dealer de promesses, le leader de l’imposture, il se complait dans sa perversion. Sa personnalité charismatique et forte en fait un expert dans l’art de la manipulation mentale. Au jeu du pouvoir il est le maître absolu, il possède, selon lui, la vérité et lui seul peut nous la transmettre. Il identifie les besoins de sa victime, ses faiblesses, s’en sert pour la manipuler, la dominer, l’affaiblir. Pour cela il n’hésite pas à isoler sa proie en la coupant de sa famille, de ses amis, à pervertir les valeurs et croyances, à orienter les comportements. Il s’agit d’abuser de la crédulité d’autrui, sans vergogne. Le conditionnement d’un individu en situation de faiblesse est aisé pour ce séducteur narcissique. L’adepte se soumet sans questionnement, il fait confiance. Il idéalise son gourou avec ce sentiment profond d’appartenance à l’élite des nouveaux savoirs.
L’aura du gourou influence notre réflexion, notre objectivité. Après la séduction arrive la soumission avec une addiction pour le gourou qui n’a de cesse que de servir sa propre cause. Vouloir se reposer sur quelqu’un paraissant inébranlable conduit indubitablement à la dépendance.
De nouveaux gourous font leur apparition, discrètement, dans l’ombre d’un statut, d’une organisation voire d’une profession. Se révèlent alors des maitres à penser, des sages de la recouvrance de l’estime de soi, des sauveurs, des coachs de vie. Rappelons-nous que le contrôle sur l’autre flatte l’Ego, nous donne de l’importance dans un monde où règne le culte de la perfection, de la performance, du “Moi Idéal”. Alors surviennent les dérives…
Demander l’aide d’un coach c’est déjà reconnaitre notre difficulté à gérer pleinement les situations auxquelles nous sommes confrontés, c’est potentiellement ouvrir une porte au diktat de quelqu’un que nous ne connaissons pas et qui quelque part s’octroie avec arrogance le pouvoir de résolution. Nous n’avons pas suffisamment confiance en nous alors nous choisissons de faire confiance à un inconnu.
La personne en situation de doute, de faiblesse, de fragilité se voit rassurée, sécurisée et peut rapidement devenir dépendante de son coach. L’intrusion dans notre vie privée, l’influence exercée sur nos comportements peut nous priver “de nous”, de ce que nous sommes, de ce que nous voulons. Le coaching ne doit pas devenir addictif. L’emprise du coach sur l’individu fragilisé, en attente de réponses, d’accompagnement est sournoise. Le coach sûr de lui peut rapidement par son influence être vénéré, adulé car “il sait”, il détient la solution. Il devient le libérateur.
Le rôle d’un coach n’est pas de diriger mais d’accompagner, la méprise est de taille. Pour asseoir leur réussite certains d’entre eux n’hésitent pas consciemment ou inconsciemment à pratiquer la manipulation mentale pour satisfaire leur propre Ego, pour asseoir leur réussite personnelle et professionnelle. Ils s’auto-persuadent de leur pouvoir sur autrui, de leurs savoirs indéfectibles . La projection n’est pas l’empathie.
Le rôle d’un coach est de nous aider :
à réfléchir, il ne doit pas nous imposer sa façon de penser,
à prendre conscience de nos capacités, à retrouver confiance en nous, à avoir une opinion positive de nous-mêmes,
à nous accompagner pour le changement, l’amélioration,
il doit favoriser l’introspection mais en aucun cas la sur-analyse qui peut s’avérer dangereuse, dévastatrice.
Le coach, quelque soit son secteur d’activité ne doit pas :
nous faire devenir quelqu’un d’autre soit disant pour notre bien,
nous assaillir de savoureux conseils sous prétexte que lui a réussi,
nous classifier ( valorisation de certains qui vont être fiers d’appartenir à ce groupe d’élites, aux êtres supérieurs, ou dévalorisation),
nous isoler de notre milieu familial et social, nous faire nous endetter,
nous séduire plus que de mesure,
nous conduire à vénérer le “soi” par son intermédiaire,
nous faire devenir dépendant, adepte d’une stratégie, d’une idéologie,
nous confiner au statut de marionnette, nous contrôler, nous soumettre,
nous confronter à un état de sujétion,
exploiter nos failles, remettre en question nos valeurs.
La frontière entre bienveillance et despotisme peut aisément être franchie par tous ces nouveaux prophètes du bien-être et de l’accompagnement. Soyons vigilants lorsque nous nous sentons mal à l’aise face à une personne trop invasive, trop dirigiste, trop directive, ou face à un groupe trop entreprenant, avide de domination. Notre liberté dépend de notre capacité à discerner le manipulateur du bienfaiteur, trouvons notre propre chemin…
“The only thing worse than being blind is having sight but no vision”.
Helen Keller
“Les miracles arrivent à l’improviste. Soyez prêt et disposé”. Wayne Dyer
Notre culture, notre religion, nos croyances, notre éducation, les événements personnels auxquels nous avons été confrontés, nos expériences de vie, nous prédisposent ou non à croire aux miracles.
Le miracle relève du surnaturel non de la science. “Insolent” il déroge aux lois de la logique, du naturel, défie celles de l’entendement et du savoir. Il est un évènement inexpliqué et inexplicable, improbable voire impossible, espéré toujours par celui qui croit. Il suscite l’admiration de par sa rareté, son imprévisibilité, sa mystériosité. Associé majoritairement à la croyance, à la puissance de la croyance, à la foi, à une intervention divine, il peut aussi être relié à une réponse psycho-somatique (les capacités secrètes et extraordinaires de l’Etre Humain peuvent-elles suffire à expliquer, justifier ce que l’on attribue à l’intervention du Divin ?).
Chacun d’entre-nous a une définition personnelle de ce qu’est un miracle : réchapper d’un crash aérien, d’une grave maladie avérée incurable par une sommité médicale est un miracle pour les croyants mais relève uniquement de la chance pour les non-croyants (croire en la chance n’est-ce déjà pas croire aux miracles ?). Oui le croyant reconnait le miracle là où le non-croyant parle de phénomène non expliqué à ce jour. Ce dernier accorde avec conviction, le temps nécessaire à la science pour démontrer l’indémontrable. Dans sa certitude absolue à vouloir rationaliser toute chose, le septique évince toute dérive vers l’inconcevable.
Pour les non-croyants, les signes, les miracles ne sont que pure coïncidence, la majorité du temps ils ne les voient pas, ne les reconnaissent pas. Alors n’y a t-il donc que ceux qui croient qui bénéficient de la Grâce ? Face à une situation exceptionnelle certains septiques (ceux qui ont besoin de voir pour croire) vont remettre en question leurs convictions, avoir une révélation, reconsidérer leurs croyances : le miracle va leur imposer la foi. Alors oui le non-croyant peut, même s’il ne le considère pas comme tel, être mis en présence d’un phénomène miraculeux.
Le miracle peut être peu signifiant ou spectaculaire. Il peut être spontané sans qu’aucune demande ne soit formulée, ou recherché. On s’accordera sur le fait incontestable qu’il s’avère toujours être une réponse positive à une situation douloureuse pour nous ou pour quelqu’un d’autre ( la prière pour demander un miracle peut être pour soi ou être une sollicitation altruiste). Est-ce-que toute chose positive est un miracle ? Est-ce-que tout fait surnaturel est un miracle ? Les miracles s’affichent dans un contexte spirituel (la spiritualité n’est pas obligatoirement affiliée à la religion), ils sont reliés au Divin pour les croyants. Croire au miracle initie non pas la probabilité mais la certitude.
Croire aux miracles c’est avant tout “faire confiance”, s’abandonner dans l’idée que quelqu’un possède la capacité, le pouvoir de nous donner “l’incroyable”, c’est accepter positivement de nous confier sur notre détresse face à des situations douloureuses. Demander un miracle est un cheminement personnel qui demande de l’humilité, de la patience et de la conviction.
Lourdes, Fatima…, sanctuaires de religiosité où des milliers de pèlerins se rassemblent, où émane une force inouïe de croyances, de foi, de compassion, de dévotion, se voient convertis en lieux où les miracles sont possibles. Une foule qui prie, qui croit, possède un très grand pouvoir, une force puissante capable de produire “le miracle”. La volonté à guérir, la foi en la guérison, l’espoir, peuvent sans aucun doute et notamment grâce à l’effet de masse apporter la guérison au malade. Nous sommes capables de produire des miracles, certains diront que nous sommes une partie du Divin, d’autres y verront l’apparition du Divin, d’autres encore relieront ces événements au psychosomatique, à l’effet placébo. Quoiqu’il en soit, ce sont nos croyances qui déterminent le créateur du phénomène.
Alors, expérimentons le surnaturel, les signes, le miraculeux, délivrons-nous de notre scepticisme, de notre ignorance, de notre matérialisme, de notre perpétuelle certitude du “tout savoir”, de notre manque d’ouverture, abandonnons notre rationalité. “Believe in miracles !”…
“Where there is hope, there is faith,
where there is faith, miracles happen”.
“On ne peut se fier à un homme si l’on ne connait pas la maison qu’il habite”. Paulo Coelho
Les lieux, les maisons peuvent être habités par des forces irrationnelles, des esprits, des âmes errantes, là vont se dérouler des phénomènes inexplicables, des événements paranormaux. Ces endroits font partie intégrante du monde du spiritualisme, ils initient la peur mais aussi la curiosité. Ces maisons ont toutes une histoire, des faits divers macabres, pour la plupart, s’y sont déroulés. Leurs habitants sont alors confrontés à des situations dépassant tout entendement (marches d’escaliers ou plancher qui grincent, objets qui se déplacent, bruits étranges et déconcertants, perturbants).
Lors de la visite d’une maison on peut sans raison apparente éprouver un sentiment étrange de malaise, d’oppression, d’inconfort physique ou émotionnel. L’envie de fuir cet environnement négatif, cette atmosphère pesante devient alors irrépressible. Nous n’avons pas tous la même sensibilité face aux énergies résiduelles négatives des lieux, certains ne sont affectés que plus tardivement par les mauvaises ondes dégagées par “la mémoire des murs”, d’autres n’y prêtent aucune attention. Intuitivement nous sommes capables de détecter les bonnes ou les mauvaises ondes d’une maison si nous prenons la peine de nous écouter, de percevoir l’aura d’un lieu. Notre inconscient nous envoie des signaux, entendons notre corps, nos ressentis.
“La mémoire des murs” ne doit pas être assimilée à la présence d’entités. Nous sommes “énergie”, tout est énergie, de ce fait toutes les situations positives ou dramatiques, toutes les émotions passées sont enregistrées dans les murs. Ils renferment les empreintes énergétiques et magnétiques des événements qui se sont déroulés dans un proche ou plus lointain passé. Les murs sont des éponges, les énergies négatives (colère, drames, conflits, peurs) y sont ancrées, emprisonnées. Les murs sont la mémoire des événements passés, on parle d’énergie déposée.
Les murs mais également les endroits où ils ont été érigés ( ancien hôpital, boucherie, proximité d’un cimetière) peuvent avoir un impact sur nos ressentis. Les énergies subtiles résiduelles peuvent générer un mal-être inexpliqué, affecter notre santé physique et mentale. Soyons attentifs et ouverts par exemple lorsqu’une maison change souvent de propriétaires, lorsque la récurrence d’évènements tels que divorces, décès, maladies est manifeste et avérée.
L’énergie est sans cesse en mouvement, elle peut être positive ou négative, le Feng Shui s’attache à rendre harmonieuse la circulation de ces mêmes énergies. Alors comment annihiler les ondes fixées des anciens propriétaires d’un lieu, comment trouver le bien-être dans une maison où drames et conflits se sont succédés ? Comment se débarrasser des énergies négatives qui nous affectent physiquement et émotionnellement ? Par “la purification énergétique”. Elle peut effacer la mémoire des murs.
Il s’agit tout d’abord et avant toute autre chose de nettoyer de fond en comble toute la maison pour assainir, faire circuler l’énergie positive, purifier en brûlant de l’encens, de la sauge blanche,
Déplacer les meubles,
Purifier les meubles, les objets achetés dans les brocantes, soyons vigilants avec les bijoux d’occasion,
Faire du rangement (le désordre dans certaines cultures est synonyme de malchance future et de malheur),
Faites entrer la lumière, n’obstruez pas les fenêtres,
De petits travaux de rénovation, de décoration peuvent initier la positivité des ondes,
Certains utilisent des rituels de protection avec du sel, de l’ail,
Allumer des bougies,
Faites entrer des plantes, des pierres ( quartz, améthyste, obsidienne),
Utiliser des diapasons.
Cette liste des actions à entreprendre pour purifier une maison n’est pas exhaustive.
Investir un nouveau lieu peut s’avérer compliqué si l’on ne prend pas le temps d’observer et de respecter nos ressentis. Ecoutons notre intuition qui nous envoie des signaux. Les énergies ne sont pas fixées définitivement, elles peuvent être modifiées.
Soyons ouverts à l’improbable, purifions l’Ame des lieux, soyons sensibles aux messages de notre inconscient, éveillons notre conscience…
“Tout est énergie, et c’est là tout ce qu’il y a à comprendre dans la vie”.
Albert Einstein
“One small positive thought can change your whole day”.
Gouvernés par la peur, la colère, la honte, la culpabilité, nous n’avons de cesse de cultiver les pensées négatives. Elles sont l’héritage, le reliquat ancestral d’un comportement anticipateur visant à rassasier notre instinct de survie. A l’origine, l’Homme était prédisposé, programmé génétiquement aux pensées négatives pour pouvoir anticiper d’éventuels dangers. Nous avons gardé cette facilité à nous projeter négativement.
Chaque jour, ce sont 40000 à 60000 pensées qui traversent notre esprit. Nous sommes dans l’impossibilité de toutes les gérer mais nous pouvons impacter les ressentis, les émotions qu’elles génèrent. Lorsqu’une pensée négative nous envahit, immédiatement nous nous sentons mal, déprimé parce que la “pensée” induit toujours une “émotion”. Pour nous sentir bien, nous devons penser positivement. Les pensées négatives se construisent sur la base de croyances que nous avons hérité de notre éducation, de notre culture , de nos expériences. Nos pensées, nous le savons, façonnent notre vie, créent notre réalité, d’où l’impérieuse nécessité de les orienter.
La survenance de pensées négatives est multi-factorielle, d’origine personnelle (mauvaise estime de soi, échecs à répétition), d’origine familiale (conflictuelle), d’origine professionnelle (déceptions, jalousie), elles sont envahissantes, obsédantes. Pensées dénigrantes, alarmistes, véritables tortures mentales, les pensées négatives sont omniprésentes, tenaces, destructrices, elles induisent des émotions négatives, détruisent notre bien-être, nous font souffrir, nous font vivre dans le stress et la peur. Elles modifient indubitablement nos relations avec les autres (que nous avons tendance à rendre responsables de nos déboires). Incontestablement elles ont un impact délétère sur notre santé, car oui il existe une corrélation entre nos pensées négatives et notre état de santé. Elles épuisent nos ressources énergétiques, créent des tensions (physiques et psychologiques), affaiblissent notre système immunitaire. Il existe un lien de causalité entre notre façon de penser, nos émotions induites et les différents symptômes que nous exprimons d’où comme nous l’avons dit la nécessité de reprendre le contrôle pour ne pas être envahis, pour ne pas sombrer. Rappelons-nous, le cerveau ne fait pas la différence entre nos projections pessimistes et la réalité, il tient pour acquis ce que nous pensons, ce que nous ressentons. Il est plus aisé de cultiver le négatif, cela ne demande absolument aucun effort, alors que pratiquer la pensée positive est relativement plus difficile.
Pour échapper à nos anticipations anxiogènes, ne nous acharnons pas à vouloir faire disparaitre nos pensées négatives, mais prenons conscience, en nous détachant, de leur présence en les laissant passer sans jugement ( comme une voiture que l’on regarde passer sans tenter de l’arrêter). Il existe différentes stratégies pour nous ouvrir à la pensée positive, pour annihiler notre complaisance dévastatrice :
Comme nous l’avons souligné, prenons conscience de nos pensées envahissantes, de leur récurrence et de nos émotions induites, apprenons à relativiser car elles ne sont que des pensées non des faits,
Pratiquons la pensée positive même si cela peut s’avérer difficile,
Visualisons, ressentons (le feeling est primordial),
Adoptons des techniques de relaxation, de respiration, pratiquons le yoga, la méditation en pleine conscience, l’hypnothérapie peut être aidante,
Recentrons-nous sur nous-même, prenons soin de nous pour pouvoir prendre soin des autres,
Lâchons prise enfin pour nous abandonner, invitons la joie, le rire, vivons le moment présent, apprenons à apprécier ce que nous avons,
Exprimons notre gratitude (caillou de gratitude, carnet de gratitude).
La pratique mentale de la pensée positive n’est pas innée, elle interpelle le stratège qui sommeille en nous. Les ruminations, les croyances limitantes sont destructrices et inhibent notre capacité de discernement. L’ouverture à la pensée positive quant à elle, induit une facilité à saisir les opportunités, à percevoir les événements avec plus de sagesse, à résoudre les problèmes avec plus de rationalité. Soyons bienveillants envers nous-mêmes, rappelons-nous nos réussites.
Nous sommes “énergie”, faisons circuler l’énergie positive pour retrouver la sérénité, pour enfin voir la lumière…
“Once you replace negative thoughts with positive ones, you’ll start having positive results”.
“Once you replace negative thoughts with positive ones, you’ll start having positive results”.
“L’invisible est réel, les Âmes ont leur monde”. Alfred de Vigny
Utilisée par les médiums, mais aussi par la personne désireuse de trouver des réponses suite à la perte d’un être cher, questionnée pour connaitre l’avenir, essayée par les adolescents en quête de sensations fortes, la planche “ouija” est un outil de divination sensé permettre la communication avec les esprits. Objet de parapsychologie parfois associé à la sorcellerie ou au satanisme, la planche gravée de chiffres et de lettres, de quelques mots (yes, no, good bye) à laquelle est associée une goutte permettant aux esprits de s’exprimer par son déplacement sur la planche, n’est pas un jeu et peut se révéler extrêmement dangereuse.
L’utilisation de la planche “ouija” serait principalement réservée aux médiums parce qu’ils possèdent un taux vibratoire élevé et des connaissances sur la dangerosité d’entrer en communication avec l’Au-Delà. Lorsque les vivants interpellent les morts… lors de séances de spiritisme, ils ne savent pas à qui ils vont parler, d’où la nécessité absolue d’avoir les informations concernant les moyens préventifs de protection contre les usurpateurs, les mauvais esprits. L’utilisation du ouija board impose quelques règles de sécurité :
Le lieu doit être calme, propre, (il ne doit pas être la chambre à coucher ou un cimetière).
Il est absolument déconseillé d’utiliser la planche lorsque l’on est seul.
Avoir de bonnes intentions, la politesse et le respect font partie intégrante du processus d’établissement du contact.
Les utilisateurs de la planche doivent être en bonne santé psychologiquement et physiquement car vous devez pouvoir vous concentrer au maximum de vos possibilités.
La mise en place de rituels tels que brûler de l’encens, une bougie, réciter une prière, disposer des cristaux de quartz, se munir d’un objet protecteur, dessiner un cercle autour de soi sur le sol sont autant de moyens de protection.
Lorsque l’on s’adresse aux esprits, des entités maléfiques peuvent se manifester, il a été noté des cas de possession, d’infestations démoniaques suite à une séance. Ils sont nombreux à évoquer leurs peurs, les phénomènes inexpliqués qui se sont produits et qui persistent encore. L’utilisation de la planche ne doit en aucun cas être associée à un divertissement. Contacter le monde du subtil peut s’avérer destructeur, les dossiers Warren répertorient de nombreux récits relatant les conséquences désastreuses de l’ouverture du portail de l’au-delà par l’intermédiaire de la planche ouija. Lors d’une séance, plusieurs adolescents non-initiés ont vu leur ami changer de comportement, parler dans une langue étrangère, proférer des menaces de mort à leur encontre. Interné dans un hôpital psychiatrique il a pu bénéficier d’une aide médiumnique et retrouver sa personnalité après de nombreuses consultations.
Plusieurs dangers sont associés à la planche comme son pouvoir suggestif, la possession, des blessures physiques, la prise de contrôle de votre esprit, de votre vie. Certains rapportent leur rencontre terrifiante avec le bas-astral, plan astral inférieur, espace de vibrations basses, d’énergies négatives qui nous affaiblissent, où se côtoient entités errantes, esprits souffrant, égrégores.
Certaines études scientifiques parlent “d’effet idéomoteur” (mouvements inconscients et involontaires) pour expliquer le déplacement de la goutte sur la planche. Doit-on en déduire que tous les phénomènes relatés par les utilisateurs de la planche lors de l’invocation des esprits ne seraient que de l’autosuggestion ?
Les non-initiés sont vulnérables face aux pratiques occultes et s’exposent à leurs dangers, car si la porte d’un autre monde peut être ouverte facilement, elle peut être beaucoup plus difficile à refermer…
“Le spiritisme est une science qui traite de la nature, de l’origine et de la destinée des Esprits et de leurs rapports avec le monde corporel”.
Allan KARDEC
“Le spiritisme est une science qui traite de la nature, de l’origine et de la destinée des Esprits et de leurs rapports avec le monde corporel”.
Allan KARDEC
“Le bonheur dans votre vie dépend de la qualité de vos pensées”. Marc Aurèle
Associée à l’occultisme, au paranormal, la pensée magique existerait depuis la nuit des temps et dans tous les pays, elle est intemporelle et universelle. Elle est un fonctionnement, une forme de pensée différente associée à des croyances, des rituels. Il s’agit de croire à la puissance de la pensée.
La pensée magique désigne notre faculté à créer notre propre réalité (ce qui relève d’un très grand pouvoir), à réaliser nos souhaits grâce à l’orientation de nos pensées. La pensée magique a la faculté de réalisation, d’accomplissement. Considérée comme tout à fait normale chez l’enfant en cours de maturation psychologique, elle peut devenir pathologique, obsessionnelle et nuisible à l’âge adulte.
La pensée magique, que l’on y ait recours par l’intermédiaire de chiffres, de mots, de signes, de comportements alimentaires, de rituels, d’actions spécifiques ou par les pensées, est indéniablement reliée à notre désir de contrôle. La pratique de la pensée magique confère à l’esprit le pouvoir d’agir sur la matière par magie. Elle est l’intention consciente de vouloir changer le cours des choses en bien ou en mal grâce à nos pensées, alors se pose la question : doit-on avoir peur de nos pensées et de leur impact ? Nous avons tendance à sous-estimer la connexion entre nos pensées et la réalité.
Le concept de “pensée magique” a bien évidemment ses détracteurs qui l’associent à un manque de maturité avéré, à un rempart contre nos angoisses (l’angoisse est mère nourricière de pensées magiques), nos frustrations. L’interprétation d’un lien causal face à un évènement avec un signe, un objet ou autres, inhiberait notre faculté d’adaptation naturelle et rationnelle. La pensée magique ne serait qu’un placébo salvateur, un mythe, une illusion, un illogisme. Croire que l’on puisse posséder le pouvoir de changer notre destin relèverait de l’utopie, de l’ignorance et de la crédulité. Croire que la volonté de l’esprit peut influer sur le cours des événements de notre vie (et parfois sur celle des autres), est irrationnel pour certains. La pensée magique serait-elle donc le mensonge ultime envers nous-mêmes ? Mais … s’il existait un fondement à la notion de pensée magique, si notre esprit avec notre consentement pouvait s’octroyer la dominance sur le corps et la matière, s’il pouvait changer ou plus modestement modifier les épreuves de notre vie… La soumission à la fatalité des événements survenant inhibe notre faculté à l’ouverture à la croyance en nos dons. Nous créons notre réalité. Croyons en nos possibilités de “penser” autrement.
La pensée magique est la croyance (en nos pouvoirs, en des forces surnaturelles, en des rites…), elle a également une propension significative à la superstition. L’Homme croit (foi des croyants, foi en les barreurs de feu, les sourciers, les magnétiseurs…). Croire en la pensée magique est synonyme d’espoir, un moyen de se rassurer, de réduire l’anxiété, de retrouver confiance en soi car oui nous avons le pouvoir de changer notre réalité. “Everything you can imagine is real” .
La pensée magique permet dans certaines situations de se déculpabiliser, génère l’espoir voire la certitude de rester “maitre” de son destin. Nos croyances irrationnelles peuvent nous aider à affronter des traumatismes, des évènements dramatiques, à dissiper nos angoisses. La pensée magique est une stratégie adaptative comme il en existe bien d’autres.
La pensée magique s’avère être une croyance, alors toutes nos croyances sont-elles des pensées magiques ?
“Those who are crazy enough to think they can change the world, usually do”.
Steve Jobs
“Those who are crazy enough to think they can change the world, usually do”.
Steve Jobs
“Le secret d’une autorité quelle qu’elle soit tient à la rigueur inflexible avec laquelle elle persuade les gens qu’ils sont coupables”. Raoul Vaneigem
Nous aimons, nous “Etres Humains” créer des groupes, intégrer des groupes pour nous différencier des anonymes et initier, projeter nos fantasmagories. L’appartenance à un clan d’initiés est valorisant, donne en apparence un certain pouvoir (le nombre ne fait-il pas la force). L’attrait, depuis la nuit des temps, pour le surnaturel, l’ésotérisme, le satanisme confère à certaines sociétés secrètes le pouvoir recherché. Les sociétés secrètes conjuguent parfaitement “Secret” et “Sacré”. Reliées au mysticisme, elles prétendent détenir le savoir supérieur, promettent la Connaissance Suprême, la Lumière.
Depuis toujours elles existent avec la même et unique ambition : changer le cours des choses en agissant dans l’ombre. Ce sont des érudits qui en sont à l’origine. Les membres (des hommes politiques, des écrivains, des banquiers, des chefs d’entreprise) utilisaient et utilisent encore des signes de reconnaissance, des symboles, des spécificités vestimentaires pour s’identifier à leur congrégation.
Associées parfois à des sectes religieuses, philosophiques, elles sont mystérieuses et entretiennent savoureusement le mystère. Organisations politiques, idéologiques, financières, voire étudiantes, leurs membres sont choisis et participent à des rituels d’intégration pouvant être avilissant et en parfaite contradiction avec les valeurs de l’initié. Accepter l’inacceptable, l’humiliation parfois pour satisfaire le besoin d’appartenance (pyramide de Maslow), accepter au détriment de ses propres convictions de se soumettre aux rituels, aux serments, au silence pour accéder au “Secret”, pour garder ensuite le secret sans jamais le dévoiler, faire fi de ses avantages personnels pour nourrir le groupe, tel est le prix à payer pour intégrer une société secrète. Les membres d’une congrégation se sentent investis d’un fabuleux pouvoir, celui d’accéder à “La Gnose”, celui de faire partie intégrante du “Plan”. Le groupe, la communauté possède sa hiérarchie complexe, ses signes d’affiliation, ses emblèmes (la rose symbolique du secret), ses propres lois, ses rites et savoirs.
Les sociétés secrètes ont pour la plupart une connotation occulte et mystique, ce qui leur confère la curiosité, voire la fascination des non-initiés. Qu’elle soit une société secrète ou une secte, ce sont leurs rituels cachés, leurs initiations, leurs secrets qui en font leur force, leur supériorité, leur puissance.
Alors, quel est le but de ces sociétés secrètes ?
Leur but est de détruire l’existant, de maitriser le monde. Elles ont chacune un plan pour asservir l’Homme et le conduire à son inévitable perte. Il existe autour de nous des leaders dominants invisibles, un monde secret enclin à diriger l’Univers, ils ont un Plan.
La réalité en tant que telle n’existe pas, tout n’est qu’illusion. C’est la vision que nous avons des choses et sur ce qui nous entoure (tout n’est qu’énergie) qui créé la réalité, notre réalité…
“Le silence et le secret sont des armes indispensables dans toutes études stratégiques”.
Antoine Riboud
“If you think you are too small to make a difference, try sleeping with a mosquito”. Dalaï Lama
Le contrôle mental de l’un par l’autre est une tentative ou dans l’extrême l’aboutissement à la prise de possession de l’esprit d’un individu ou d’un groupe d’individus. Il induit une relation de pouvoir sur le psychisme de l’autre. Le manipulateur de pensées laisse croire à sa victime qu’elle est libre pour mieux l’emprisonner, comme le dit si justement Aldous Huxley “La victime de la manipulation ignore qu’elle est une victime. Les murs de sa prison lui sont invisibles et elle se croit libre”. Le contrôle mental influence l’individu ciblé dans ses actes, ses comportements ou ses pensées de façon subtile, réfléchie, insidieuse et alambiquée. Il est un processus lent.
Le manipulateur, pervers narcissique, proche toxique, vampire psychique, est quoiqu’il en pense un être immature privé de toute conscience morale, ne s’attachant qu’à satisfaire ses obsessions. Il est dépendant des autres, fragile, déséquilibré. Ce qu’il est, ce qu’il ressent c’est ce qu’il veut que vous deveniez, que vous ressentiez, ainsi il se sent investi d’une grande puissance. Il est dans le déni perpétuel de ses propres faiblesses. L’Homme libre n’a pas besoin de contrôler l’autre, il fait face à ses peurs, à ses doutes contrairement au manipulateur.
La manipulation mentale peut conduire à la destruction d’un individu. Différentes techniques sont utilisées pour contrôler mentalement une personne :
L’isolement,
L’épuisement,
Le régime alimentaire inadapté,
Le rappel permanent d’idées, de concepts,
La récompense qui accroit la dépendance,
Les drogues,
L’hypnose,
La peur, l’exploitation des failles,
Le double jeu,
La séduction,
La victimisation,
Le chantage,
L’omniprésence…
Alors la question fondamentale qui se pose est “QUI est susceptible de se voir contrôler mentalement, et pourquoi” ?
L’intolérance au malaise, à la souffrance, à la culpabilité sont autant de portes ouvertes à la manipulation mentale. On accepte de faire quelque chose pour ne pas être jugé, pour éviter le conflit, pour rechercher une satisfaction, pour ne pas être seul, exclu d’un groupe, et c’est l’engrenage, la spirale infernale. Il existe une inter-dépendance entre le manipulateur et sa victime. Etre contrôlé mentalement c’est être considéré comme un objet, une chose. Tout semble si anodin tant le jeu est sophistiqué, astucieux, bien-mené et pourtant, le piège se referme… inexorablement. Contrairement à ce que l’on pourrait supposer, les personnes intelligentes qui réfléchissent constamment sont les plus faciles à manipuler (les sectes en sont un parfait exemple).
Alors comment se préserver de ces voleurs d’âmes ?
Notre plus grand pouvoir est de savoir dire “NON”, oser dire “non”. Dire “non” à l’autre c’est dire “oui” à soi-même. Il nous faut détourner nos pensées négatives car nous avons une fâcheuse tendance à sur-évaluer nos faiblesses qui s’avèrent être une généreuse porte d’entrée au lavage de cerveau. S’adapter, faire preuve de patience car l’impulsivité est mauvaise conseillère. Evitons de reporter nos déboires et frustrations sur les autres, assumons la responsabilité de nos actions. Ancrons-nous dans la réalité, ne nous laissons pas submerger par les dérives narcissiques de notre Ego. Apprenons à apprécier, célébrer non seulement nos succès mais aussi ceux des autres, ne pas jalouser mais respecter.
Restons vigilant car la menace gronde dans ce monde d’exigence de perdre à jamais le contrôle…
“Celui qui contrôle la peur des gens devient le maitre de leurs âmes”
Machiavel
“Celui qui contrôle la peur des gens devient le maitre de leurs âmes”
Machiavel
“Feathers appear when Angels are near”.
Chaque Etre Humain qu’il en ait conscience ou pas, est accompagné par un ou plusieurs guides spirituels de la naissance jusqu’à la mort. Selon notre culture, nos croyances, notre sensibilité, ils sont appelés anges gardiens, archanges, guides, animal totem, êtres de lumière, maitres ascensionnés, proches défunts, esprits de la nature, conscience supérieure, intuition, divinités, messages du corps. Notre ouverture ou non au monde du sensible conditionne notre capacité à reconnaitre le moment où un être lumineux essaie de nous venir en aide. Nous devons croire pour pouvoir être aidé, guidé, les entités spirituelles nous entourent mais ne nous imposent rien, nous conservons notre libre arbitre dans son entièreté, elles attendent notre permission avant d’intervenir.
Les esprits célestes sont d’énergie vibratoire forte, élevée, positive, pure, ils ne se situent pas sur le même plan que nous et utilisent d’autres canaux (des plans supérieurs) pour nous transmettre des informations quantiques, des signes. Leur collaboration, leur soutien sont totalement et indéfectiblement désintéressés, ils aiment à nous guider dans l’illimité. Les êtres de lumière sont la bienveillance, la bonté, la sagesse, la connaissance, ils sont nos protecteurs. Ils nous aident à nous éveiller, à nous élever, à réaliser notre mission, à nous connecter à notre moi supérieur, nous guident sur notre chemin de vie. Les entités spirituelles sont là pour nous apporter un fabuleux savoir, la connaissance suprême, nous envoyer si nous le leur demandons des subtiles réponses à nos questionnements.
Les moyens de communication par lesquels les êtres de lumière nous envoient leurs messages sont les rêves (notre état de conscience pendant notre sommeil diffère de celui de notre état de veille), les synchronicités (le rôle de l’intention y est primordial, puis le lâcher-prise. L’Univers tout entier se donne pour répondre à nos demandes), les signes. C’est par l’intermédiaire de nos émotions, de notre intuition que nous pouvons sentir la présence de nos guides. Pour beaucoup d’entre nous cependant ils restent imperceptibles. Ecoutons pour entendre. La perception que nous avons nous initie sur le fait que nous sommes (ou non) sur le chemin de l’éveil.
Comment favoriser la rencontre ? Par la méditation en pleine conscience, en demandant à ce qu’ils nous envoient un signe (soyons attentif). La relaxation, les états modifiés de conscience permettent un changement de fréquence vibratoire, la possibilité d’entendre les messages subtils. Faire le calme en nous, mettre en veille les ruminations mentales pour enfin rencontrer notre temple intérieur intuitif, notre petite voix. Nous avons tous une entité céleste qui veille sur nous, nous pouvons la solliciter. Pour communiquer avec les êtres de lumière il faut d’abord et avant toute chose accepter leur existence, croire. Quelque chose de plus grand existe, connectons-nous.
La rencontre avec un être lumineux procure un sentiment de bonheur, de bien-être, de plénitude, de compréhension, de paix, de joie intense. Un sourire sur notre visage qui se dessine sans raison apparente est un signe que nous sommes en présence d’un être de lumière, un changement soudain dans l’éclairage, les sons, les couleurs, les formes, le sentiment d’être observé sont autant d’indices. Même si nous ne ressentons pas leur énergie les êtres de lumière sont toujours à nos côtés prêts à répondre à nos demandes.
L’Etre Humain ayant atteint un haut niveau de conscience peut être un être de lumière. Sa sagesse, sa présence apaisante procure un sentiment de confiance, de sérénité. Son empathie envers ses congénères , sa sensibilité à l’égard des animaux, de la nature en fait un être particulier, souvent incompris. “Nous côtoyons des anges tous les jours sans le savoir”. Frédéric Beigbeder
Les êtres de lumière attendent l’expression de nos demandes, croyons, acceptons l’aide dont nous avons besoin, ouvrons-nous à l’invisible. Développons nos facultés subtiles pour entrer en communication avec nos guides…
“Wherever you go, whatever you do, may
your guardian angel watch over you”.
“Si vous voulez atteindre un but, vous devez “le voir être atteint” dans votre propre esprit avant que vous n’arriviez véritablement à le réaliser”. Zig Ziglar
La visualisation est une méthode de développement personnel, elle est la capacité mentale à nous représenter une image, une situation telle que nous la souhaitons. Elle envoie un message très puissant au cerveau qui, nous le savons déjà, ne fait aucunement la différence entre la réalité d’un évènement et la projection visuelle de ce même évènement. Les émotions déclenchées par l’autosuggestion sont intenses et similaires à ce qu’elles pourraient être dans la réalité.
La visualisation est un acte volontaire, dont le but est de créer intentionnellement une future vérité. Elle se doit d’être positive dans sa créativité car les vibrations émises attirent des vibrations de même nature. Pour vivre l’excellence, il faut imaginer l’excellence. Il ne s’agit pas de savoir comment vous obtiendrez, comment vous réaliserez ce que vous avez visualisé, il s’agit uniquement d’imaginer la finalité positive, l’esprit universel détient “le comment”.
L’efficacité de la visualisation nécessite de la précision quant à la projection de l’image, de la concentration sur le résultat et la répétition de ces séances mentales (c’est la récurrence de la visualisation d’un objectif qui en fait sa force). Il nous faut conditionner notre cerveau à la réussite, donner vie à l’inexistant. L’imagination est plus forte que la volonté, c’est elle qui nous permet de visualiser. Elle est un processus automatique, spontané, rapide dans la vie courante (imaginer une sortie entre amis au cinéma, au restaurant), mais insuffisamment loquace, précis pour la pleine réalisation d’un objectif plus spécifique. Pour atteindre la réussite souhaitée, la visualisation de l’évènement doit être détaillée, clarifiée, cohérente, rationnelle, l’image mentale terminale doit être la réalisation de l’objectif, il est fondamental d’orienter son énergie. Cultiver des images et des pensées positives et inspirantes, source de succès, n’est-ce pas la démonstration de la puissance de l’esprit ?
Destinée à combattre le stress, à anticiper un rendez-vous sportif, professionnel, personnel, à modifier un comportement addictif, phobique, la visualisation utilise les ressources de notre esprit et nous permet d’augmenter notre confiance en nous, notre concentration. Visualiser ce n’est pas seulement voir, c’est également sentir, ressentir, mettre en évidence des émotions. Que ressentons-nous, que nous procure ce que nous visualisons ? Prendre conscience de nos ressentis, il nous faut en quelque sorte nous conditionner au bonheur et bannir ces allégations pessimistes qui nous envahissent souvent sans aucun fondement. Visualiser pour s’apaiser, car il est démontré que nous visualisons plus facilement le pire que le meilleur. L’intervention de notre subconscient, notre imagination nous permettent d’explorer le monde mentalement pour prendre des décisions en simulant leurs conséquences ou leurs bénéfices. La visualisation c’est aussi projeter des idées novatrices en vue de réaliser nos objectifs, produire une réalité non visible, configurer un autre monde, des univers imaginaires pour se réaliser. Imaginer c’est être puissant, c’est être libre.
Nos pensées, notre imagination attirent ce qui leur ressemble. Il est possible de par la force de notre imagination de croitre, de nous développer bénéfiquement. La visualisation est un processus d’ouverture qui permet si l’on en a la conviction d’émettre une image mentale représentant nos désirs, de se reprogrammer.
Devenons les créateurs de notre réalité en imaginant, en visualisant. Elevons notre niveau vibratoire d’énergie positivement…
“The secret of achievement is to hold a picture of a successful outcome in mind”.
Henry David Thoreau
“Ce que vous appelez la mort n’est que la transition de la vie qui doit arriver”. Sadhguru
Comme l’a dit Heidegger “Dès qu’un humain vient à la vie, déjà il est assez vieux pour mourir”. L’évocation de notre finitude est déplaisante, alors le sujet devient tabou. Nous désirons vivre, et s’il est bien un moment que nous ne pouvons pas vivre c’est notre mort. Existe-t-il une vie après la vie avec d’autres temporalités ? La science ne détient pas la vérité.
L’aspiration à un monde magique où la mort ne concernerait que notre corps physique mais où notre conscience, notre âme, poursuivrait son chemin en quête de nouvelles expériences est intrinsèquement légitime. La mort nous effraie alors nous croyons, nous espérons. Ce sont nos angoisses, nos incertitudes, notre quête perpétuelle de sens qui nous incitent à croire.
L’Homme n’est pas qu’un corps, il est aussi une âme, une âme immortelle qui lui survit après la mort charnelle. L’âme quitte un corps pour en intégrer un autre, pour réaliser de nouvelles missions. La mort est l’inconnaissable, un commencement et non une fin. Elle est un passage relié à la migration de l’âme hors de notre enveloppe physique, la mort biologique du corps mais la survivance de la conscience, la fin d’un état pour certains, l’annonce de la résurrection pour d’autres, une finalité en soi pour d’autres encore.
De très nombreux témoignages similaires les uns aux autres nous évoquent ces phénomènes extra-ordinaires d’expériences de mort imminente (EMI, NDE) où un sentiment de calme, de sérénité, de plénitude, de bien-être profond fait place aux appréhensions, où une lumière blanche intense et rassurante apparaît au bout d’un long tunnel, où la sensation d’être en lévitation au-dessus de son propre corps gisant interpelle, où la rencontre avec des êtres de lumière, des proches défunts sécurise, où une vision accélérée de moments de vie, passés, interroge.
Parmi ces expérimentateurs d’EMI se trouvent d’éminents scientifiques, médecins qui n’hésitent pas à en parler faisant fi des railleries. Ceux qui ont éprouvé une EMI savent que la mort est une étape, une renaissance, ils font preuve d’une lucidité exacerbée. La confrontation à la dissociation du corps et de l’esprit, la décorporation, les sorties hors du corps, les expériences médiumniques tendent à montrer que si l’enveloppe charnelle s’efface, meurt, la conscience lui survit. Il n’existe pas de ligne entre la vie et la mort. Certains scientifiques parlent pour justifier ces phénomènes “de sécrétion de glutamate”, “d’effets hallucinogènes de la kétamine” là où le secteur hospitalier relate l’histoire de ces patients qui quelques heures, quelques jours avant de mourir ont vu près d’eux un proche décédé.
L’expérimentation d’une EMI relève pour certains de phénomènes paranormaux (elle revêt un côté mystique), hallucinatoires pour d’autres. Ce qu’il a pu être constaté c’est qu’elle ne laisse pas indifférent, qu’elle atteint la sensibilité de l’Homme, qu’elle change ses valeurs à jamais, développe son intuition.
“La mort n’existe pas, elle n’est qu’un changement de monde”.
L’Homme sait qu’il va mourir mais ignore ce qu’est la mort, cette vérité l’angoisse alors il se plaît à croire que son existence ne se limite pas à celle de son propre corps, que son âme poursuit son chemin. Notre conscience n’a ni genèse ni finitude, elle est.
C’est l’absence de sens qui rend notre vie difficile, alors ouvrons notre esprit…
“Life is for the living
Death is for the dead
Let life be like music
And death a note unsaid”
Langston Hughes.
“La magie est un pont. Un pont qui te permet d’aller du monde visible vers l’invisible. Et d’apprendre les leçons des deux mondes”. Paulo Coelho
La magie possède une connotation secrète, elle est un art mystique. Elle demande une très grande ouverture d’esprit car elle requiert d’utiliser des moyens surnaturels, d’étudier et de faire intervenir les forces occultes de l’Univers, elle est associée au pouvoir du “faire”. Opposée à la science par son absence de causalité, elle revêt un caractère d’impossibilité, d’illusion fantasmagorique. Elle est reliée dans l’explication au fait de son existence à l’acceptation de la présence de puissances, d’énergies, d’entités. La magie n’est ni une science, ni une religion, elle intègre le monde du sensible, ce qui lui confère sa mystériosité.
La gouvernance de la raison inhibe voire abolit la croyance en la magie et pourtant… Considérée comme archaïque, irrationnelle, elle fait à l’heure actuelle de nombreux adeptes dans une société qui a perdu tout espoir. L’Homme face à ses angoisses recherche le pouvoir d’inhibition de la fatalité. Il désire être libre et non fataliste, il oeuvre à la découverte de rites et d’actes magiques, pour lui la magie est alors une force.
La pratique de la magie commence par une intention. La visualisation, la concentration, la volonté, la conviction sont la base de toute initiation à la magie. Sa pratique peut s’annoncer dangereuse car le domaine de l’occulte est incertain, imprévisible, la vigilance est donc de mise et il s’avère être fondamental de parfaire ses connaissances pour comprendre l’importance d’agir avec prudence, humilité. La magie est un art de connexions.
Nous n’évoquerons ici que deux types de magie, la magie blanche et la magie noire.
La magie blanche appelée magie de la main droite fait partie du domaine du paranormal tout comme la magie noire. Elle est une magie bénéfique liée à la guérison, à la positivité, à la croissance, à la paix, elle consiste à faire uniquement du bien à autrui par l’intermédiaire de rituels, de sorts de guérison, de protection envers l’Autre. Elle est reliée à l’éthique, aux bonnes intentions, elle apporte la chance. Basée sur des énergies positives, des intentions bienveillantes, la magie blanche est en lien direct avec l’énergie cosmique (magnétisme), les énergies de la terre mais également avec toutes les énergies humaines et fait appel aux capacités extra-sensorielles, aux entités bienfaitrices, aux pratiques ésotériques. Comme nous l’avons mentionné, la magie commence par une intention, en ce qui concerne la magie blanche, l’intention se doit d’être généreuse et altruiste, elle ne doit ni blesser ni nuire. Pour s’initier à la magie blanche, le savoir est primordial tout comme le changement de notre niveau de conscience. L’objectif doit être réaliste et mesuré, en adéquation avec le besoin. La patience est une qualité essentielle, la réceptivité au travail de magie est un facteur déterminant quant à la réalisation du but à atteindre. De nombreux facteurs sont à prendre en compte lors de la pratique de la magie blanche comme le jour, le lieu qui doit être ordonné et calme. La magie blanche est sollicitée lors de difficultés financières, familiales, personnelles, de santé, lors d’un sentiment d’envoûtement qui nécessite une protection.
La magie noire quant à elle initie la peur, la destruction par le mal. Sont invoqués dans sa pratique les esprits maléfiques, elle est associée à la sorcellerie, au satanisme. Son utilisation est générée par la haine, la peur, la jalousie, la colère et la vengeance.
Croire en la magie c’est croire en l’existence de forces et de pouvoirs surnaturels qui ont un impact sur notre réalité.
Les pratiques reliées à la magie se transmettent de génération en génération. Ce sont les prêtres, les mages qui y ont recours en utilisant des rites et rituels, des talismans et des incantations, des sortilèges, des envoûtements.
Bien évidemment la question que l’on peut être amené à se poser est la suivante : la magie est elle une hérésie, un leurre, une pure affabulation. A l’éloigner de la science on en inhibe bien évidemment ses mérites, sa fonctionnalité. L’efficacité de la magie résulte principalement de la croyance que l’on lui accorde (effet placebo ? auto-suggestion ? auto-persuasion ?). Elle possède un lien avec de nombreux symboles ayant une connotation positive ou négative (lien probable avec la superstition). Notre réception à la vision de certaines images négatives, de certains événements dramatiques nous conditionnent à notre propre perte (auto-suggestion, auto-destruction) sans qu’il y ait pour autant intervention de la magie. Le rôle du psychologique est déterminant.
“La magie, c’est faire voir ce que la raison ne peut pas croire”.
Nul ne peut nier l’existence de forces et de phénomènes secrets et invisibles venus directement du monde du sensible. Soyons prudents car l’ignorer peut s’avérer être dangereux…
“La croyance consiste à accepter les affirmations de l’Âme, l’incroyance à les nier”. Emerson
Tel le phénix qui renait de ses cendres, celui qui croit s’ouvre t-il à un renouveau existentiel ?
La propension de l’Homme à croire nous différencie des animaux. L’Homme peut appréhender l’irrationnel, le surnaturel. Les croyances de quelque ordre qu’elles soient, conditionnent nos décisions, nos expériences de vie sans que nous en ayons conscience. La croyance peut être religieuse, magique, liée à une superstition, associée à des phénomènes paranormaux, mystiques, à des capacités extrasensorielles. Elle peut aussi être scientifique, philosophique, historique (selon Janet). Elle est une réponse au maintien de notre équilibre physique, physiologique, psychique, émotionnel.
“Croire” est un mode de conscience, un acte personnel de pensée, une adhésion lorsqu’il s’agit de trouver du sens à notre expérience d’incarnation. “Croire” c’est s’engager avec confiance, c’est s’ouvrir à une vision nouvelle du monde. Nos peurs, notre désir d’embellissement de la réalité nous incite à faire taire la raison pour nous ouvrir aux croyances. Elles sont un antidote, un rempart contre nos angoisses, elles formatent notre confiance en nous, notre sentiment de contrôle, elles sont un nouveau pouvoir potentiellement dangereux car puissant. L’Homme a besoin d’être rassuré, guidé, la croyance est sécurisante, elle offre une nouvelle expérience intellectuelle, un engagement intérieur, une vision agréable, elle est une conviction. Subjective, la croyance n’est pas la vérité universelle, elle constitue une partie de notre identité.
Les croyances nous sont bénéfiques, elles nous permettent de cicatriser notre Ame, d’affronter l’inacceptable, d’augmenter notre résilience face à l’adversité. La question que l’on peut être amené à se poser est la suivante : nos croyances sont-elles le reflet de nos peurs, nos croyances sont elles une force ou une faiblesse ?
La croyance peut être associée à une faiblesse car en discordance avec la raison, le savoir. Le “croire” et le “savoir” s’opposent, la croyance relève de l’hypothétique, elle n’est pas une certitude. La démonstration rationnelle de la croyance est impossible, elle reste une probabilité dans le meilleur des cas. Elle s’avère être nécessaire à l’Homme, elle se substitue à la raison lorsque celle-ci ne peut répondre à notre demande de savoir. Elle nait d’un manque à combler. “J’ai du abolir le savoir et lui substituer la croyance” disait Kant.
La croyance, puisqu’opposée et dissociée du savoir peut être considérée comme une faiblesse, reliée indubitablement à l’ignorance, à la crédulité, à la naïveté et la non-maitrise. Elle est considérée cependant comme une force de par la conviction émergente de celui qui croit, la détermination de son détenteur et les opportunités qui lui sont assimilées.
L’Homme est ambivalent, il cherche la vérité, utilise le savoir mais est pourtant enclin à croire à l’irrecevable irrationalité.
En devenant critique nous avons perdu de notre capacité à croire. Tout être humain vit avec des croyances, elles font partie de son identité personnelle, de la construction du “moi”. L’absence de croyances de quelqu’ordre que ce soit impliquerait que nous n’ayons plus de rêves, plus d’espoir, avec pour ultime finalité, le fatalisme.
“Nous sommes éduqués à croire et non à savoir. La croyance peut être manipulée. Seul le savoir est dangereux”. Frank Herbert
Soyons conscients de nos croyances car ce sont elles qui construisent l”Homme…
“Open your mind”.
Le chakra du troisième oeil, appelé également “Ajna”, est situé entre les sourcils et est associé à la couleur indigo. Il est le regard sur la connaissance de soi, il est un don, une vision non-ordinaire, il ouvre aux mondes du subtil, il est lié à la sagesse, aux capacités extra-sensorielles. Le sixième chakra est l’ouverture, la porte d’entrée vers la conscience supérieure. Il est le centre énergétique de l’intelligence, de l’intuition, de la clairvoyance, du monde des rêves, de l’éveil.
Le chakra du troisième oeil est une petite roue d’énergie qui nous fait prendre conscience, lorsqu’il est ouvert et équilibré, que notre vision s’étend au-delà de ce que nos yeux peuvent voir. Notre troisième oeil peut être ouvert, trop ouvert, fermé :
Lorsque notre troisième oeil est ouvert, il induit la raisonnance à une vie saine, à un bon mental, il nous permet de nous libérer de la fonctionnalité de notre Ego, de nous intéresser aux mondes de l’invisible. L’imagination est alors florissante (mais sans excès, sans débordement pathologique), la peur du futur n’existe pas (mais sans inconscience de la réalité). Enclins à la découverte de la spiritualité, nous sommes alors en parfaite harmonie avec l’Univers, notre force vitale est optimale, notre ouverture d’esprit est au zénith, notre clarté d’esprit est affinée.
L’ouverture trop prononcée de notre sixième chakra génère l’irrationalité, une déconnexion avec la réalité, de potentielles hallucinations, des pertes de mémoire.
Fermé, notre troisième oeil est l’inauguration aux douleurs physiques (maux de tête, problèmes de vue et d’audition, insomnie) , à un manque de confiance en soi, il peut affecter notre santé mentale (pessimisme excessif, dépression, prédisposition à manipuler les autres, troubles du discernement, confusion, cynisme, pensées parasites). Sujet à générer une étroitesse de notre considération positive envers les autres, avec une surévaluation de notre croyance en nos capacités personnelles à détenir le savoir, la fermeture de notre Ajna induit le rejet de l’intuitif et une concentration unique sur l’aspect matériel des choses.
Le sixième chakra se bloque principalement chez les individus cartésiens, les personnes relevant d’une addiction à l’alcool, aux drogues. Alors, comment rééquilibrer, ouvrir, débloquer notre troisième oeil pour faire circuler harmonieusement l’énergie vitale ?
Par un travail parfois long contraignant d’introspection. Cette introspection peut être douloureuse car sujette à la remémorisation d’événements passés désagréables, enfouis souvent très profondément car extrêmement anxiogènes. Il est fondamental de retrouver la cause de ce dérèglement pour espérer la guérison de notre âme. Voici quelques pistes pour réactiver la fonctionnalité adéquate de notre troisième oeil :
-La méditation en pleine conscience, le yoga, le reïki, le magnétisme, la relaxation, la visualisation.
-La lithothérapie, les huiles essentielles.
-L’écriture de ses rêves.
-Prendre conscience de l’importance de son mode de vie.
-Technique du troisième oeil : au milieu du front, entre les deux sourcils se trouve un point d’accupression (en médecine chinoise, il est appelé le point G24). En effectuant une pression avec une légère rotation à cet endroit s’activent alors les processus de régénération, avec une mobilisation de l’amygdale permettant de réduire les tensions nerveuses, une élimination des toxines, une réduction de la fatigue et de l’insomnie.
Rappelez-vous, il est important d’approcher la pratique de l’ouverture du chakra du troisième oeil en ayant un esprit ouvert et de croire en la discipline que vous avez choisie.
“When you’re ready, the spirit world will show you things others don’t yet see”…
“Le niveau de perception que vous avez, détermine la qualité de votre vie”.
Sadhguru
“Only those who can see the invisible, can do the impossible”. Jeffrey Fry
L’existence du monde de l’invisible, de l’extraordinaire, n’est pas à démontrer, de nombreuses personnes de milieux sociaux dissemblables, de cultures et de contrées différentes, en témoignent. Ils évoquent une autre réalité, un monde mystérieux, impalpable, insoupçonnable, un univers des sens subtils, de l’intuition, une révélation sur le chemin de l’éveil spirituel. Deux mondes coexistent, celui du visible, du concret, du réel, du matériel, et celui de l’invisible, de l’abstrait, de l’irréel, de l’immatériel, du sensible : l’un n’existe pas sans l’autre, ils se côtoient dans des dimensions parallèles.
Quelles sont les circonstances qui font qu’à un moment donné, nous nous ouvrons à l’irrationnel ? Parfois l’expérience ne relève pas de notre volonté, elle survient lors d’un grave accident, lors d’une hospitalisation où notre vie ne tient qu’à un fil où l’on évoque les expériences de mort imminente, de sortie de corps, de lévitation. Mais il y a aussi ces moments de désespoir où seule la pensée de l’improbable devient sécurisant et salvateur. Pour guérir nos blessures de l’Âme que sont la trahison, le rejet, l’abandon, l’humiliation, l’injustice, pour soigner nos traumatismes existentiels (signes de dérèglement, de déséquilibre), pour nous défaire de toutes nos charges émotionnelles, pour nous soustraire de la médiocrité de la réalité, pour annihiler nos craintes, nous nous surprenons à faire confiance à l’hypothétique, à un autre possible. L’adhésion à la croyance des mondes subtils n’est pas un subterfuge, une stratégie d’évitement et d’adaptation, une échappatoire, elle est l’espoir, la lumière lorsque nous sommes profondément désillusionnés.
Et puis, il y a les assoiffés de connaissance, ouverts à de nouveaux savoirs, qui désirent solutionner leurs questionnements, trouver les réponses, donner du sens à leur existence.
S’ouvrir aux mondes du subtil est un voyage personnel. Nous sommes des êtres de lumière, des êtres d’énergie vibratoire, nous faisons partie du “grand tout”. L’accès au monde de l’invisible nécessite de notre part de lâcher prise, d’acquérir de nouvelles perceptions au-delà de nos cinq sens, de s’ouvrir, de se redécouvrir, de se recentrer, de s’ancrer. Seuls une minorité d’initiés a accès au monde du sensible. Nous n’avons pas tous la capacité à nous ouvrir à l’indicible de par notre désintérêt, de par notre cartésianisme car nous sommes formatés pour ne croire que ce que nos cinq sens nous permettent d’appréhender. L’invisible n’est pas l’irréel, il est ce que nos yeux ne peuvent voir. La peur se nourrit de l’ignorance et nous empêche d’accéder au monde imperceptible du spirituel. Nos savoirs limitants sont un obstacle à notre ouverture à l’inconcevable, aux mondes lumineux. Sortons de l’engoncement matérialiste pour accéder à notre pouvoir de croire au monde sensible pour impacter, pour changer notre réalité, pour bouleverser notre intériorité, pour vibrer différemment. Alors reculons le champ des possibles pour élever, épurer notre conscience et découvrir le “non-ordinaire”. Découvrir la paranormalité nécessite avant tout de prendre soin de soi pour se ressourcer, d’être à l’écoute de notre intuition, de nos émotions pour pouvoir s’en détacher, de pratiquer la pensée positive, de rétablir le lien avec l’immatériel.
Comment s’ouvrir aux mondes de l’invisible ? Les rêves sont une prise de contact avec les plans ésotériques, lorsque nous rêvons nous nous abandonnons. Pour accéder à l’univers spirituel certains utilisent leur don de clairvoyance, de clair audience, de clair ressenti, d’autres s’initient aux méthodes de respiration, de relaxation, de méditation pour atteindre un niveau de conscience plus élevé. S’éloigner du tumulte intérieur en ouvrant notre sensibilité à l’impalpable, à l’invisible, en étant attentif aux signes, aux synchronicités, ne relève que de notre attention, de notre demande, de notre réception. Les signes sont un moyen de communication bienveillant, ils ne sont pas des coïncidences mais des phénomènes surprenants destinés à nous aiguiller, à nous aider, à nous mettre en garde parfois. Ayez confiance ! Les êtres du monde invisible, si nous le leur demandons, nous guident, nous accompagnent. Soyons éveillés, attentifs aux messages, ils sont une opportunité lorsque nous sommes en devenir.
Comme nous l’avons déjà évoqué d’autres rencontres ont lieu par l’intermédiaire des EMI, des sensations de présence, des expériences médiumniques avec les personnes décédées, les rencontres angéliques. Pour entrer en connexion avec l’Univers, laissons notre intuition nous inspirer, apprenons à nous connaitre, faisons preuve d’humilité pour trouver notre place et nous harmoniser.
Le monde de l’invisible ne relève pas uniquement de la croyance mais de rencontres lumineuses, d’expériences, de ressentis. Pour nous réaliser, nous réaligner, il nous faut développer notre capacité à nous connecter au mystérieux, à l’inconnu, à la lumière. Notre évolution ne dépend que de notre volonté à émerger de l’obscurité pour rejoindre la lumière.
“This visible world is a trace of that invisible one and the former follows the latter”. Al. Ghazali
Nous ne sommes pas la limite de notre corps, alors accédons à d’autres dimensions bousculantes, explorons, expérimentons l’extraordinaire, ouvrons-nous à la connaissance suprême, devenons perméables …
“L’invisible est réel. Les âmes ont leur monde”.
Alfred de Vigny
“La colère est la première défense d’un fou tandis que le silence est le premier argument d’un sage”. Landry Makana
La colère est l’expression d’une frustration, d’une souffrance, d’un besoin non assouvi, d’un manque de reconnaissance ressenti. Elle est le reflet d’un mal-être, une émotion négative qui altère la quiétude, l’harmonie du corps et de l’esprit. La colère ne règle rien, bien au contraire, alors pourquoi est-elle notre réaction première pour ne pas dire primitive, lorsque nous sommes confrontés à l’indicible. Que se passe t-il dans notre for intérieur ?
L’Ego est vaniteux. La faible estime de soi, le manque de confiance en nous fait que nous nous sentons jugés, dénigrés, non respectés, ce qui provoque notre courroux. C’est en fait la croyance que nous avons de nos incapacités qui génère notre animosité. La colère que nous ressentons, que nous exprimons, est la résultante de notre sentiment de perte de contrôle. La colère est l’expression d’une présupposée victime. Lorsque le “feu” nous traverse nous devenons prédateur.
Il ne s’agit pas de refouler nos élans colériques mais de prendre du recul, de la distance pour analyser, comprendre ce qui se passe en nous. Connaitre les raisons de cet état perturbateur pour nous et pour les autres, apprendre (par des techniques de respiration, par la méditation) à gérer nos pulsions dévastatrices dans l’ultime but de nous recentrer, de reprendre le contrôle, n’est pas chose aisée. La colère c’est dire “non”, s’opposer, montrer que l’on existe avec un sentiment profond de supériorité , elle relève du réactif non du réflexif. Nous avons le droit de ne pas être d’accord avec quelqu’un, avec une situation, acceptons-le mais détachons-nous de cette émotion négative. Nos représentations, nos interprétations interfèrent dans la maitrise de nos comportements. La colère relève de l’impulsivité, d’une absence de gestion de nos émotions.
Garder son self-control face à l’irrecevable n’est pas un signe de faiblesse ou un aveu de soumission, mais l’ouverture à l’équilibre. Nous aspirons au bonheur mais comment être heureux lorsque se déverse sur nous cette lave sulfureuse. La colère c’est être centré sur soi, s’évanouir dans l’obscurité, la bienveillance c’est considérer l’autre, retrouver la lumière intérieure. S’intéresser à une pensée égotique c’est accorder de l’importance, du crédit à la turbulence, la nourrir, lui permettre de nous envahir, de nous submerger. Ce sont les blessures de l’Ego orgueilleux qui nous éloignent de la bienveillance. Comme vous le savez, deux pensées, deux émotions diamétralement opposées ne peuvent coexister simultanément… nous avons le pouvoir de choisir la bienveillance.
La bienveillance est le reflet positif de notre capacité à nous adapter, elle n’est pas la reddition. Elle est une ouverture de l’esprit envers les autres, elle est la compréhension sans asservissement. L’Ego est accaparant, vindicatif, il nous rappelle sans cesse qu’il est là. Le regard des autres n’est qu’une information, pas la vérité absolue, laissons passer les mauvaises pensées, libérons-nous. Affranchissons-nous du diktat de l’Ego. La bienveillance est intimement reliée à la spiritualité, elle relève de l’humilité, de cet état d’indulgence envers les autres et envers nous-mêmes. Nous pouvons incontestablement diminuer voir annihiler notre animosité en purifiant notre esprit. La bienveillance est une attitude silencieuse, non intéressée, dépourvue d’attentes égoïstes, extérieure en tous points à la manipulation, elle est l’épanouissement. Avez-vous remarqué comme nos comportements pernicieux nous empoisonnent et empoisonnent les autres, le seul antidote à cette intoxication est de pratiquer le bien. Nos réflexions s’attacheront à la pratique de la réprobation de notre égocentrisme, de l’individualisme avéré et destiné à nous asservir dans notre quête de reconnaissance, à un plaidoyer pour la bienveillance.
Apprenons à nous connaitre, à identifier les causes de notre perte de contrôle, décidons d’abandonner la colère. “Silence is the best answer to the stupid”.
Etre l’observateur, se détacher ne relève pas de la psychose mais de la raison…
“Voici un test pour savoir si oui ou non vous avez rempli votre mission sur cette terre : Si vous êtes en vie, non”. Richard Bach
L’Âme est le divin, le spirituel, l’essence vitale qui nous anime. Elle est l’énergie qui transcende notre enveloppe charnelle, elle est inspirante. L’Âme est immatérielle, éternelle, connectée à la Source. Elle est celle qui choisit notre plan de vie avant d’intégrer la matière. Dimension supérieure, l’Âme détermine avant notre incarnation, les épreuves, les apprentissages, les expériences, les personnes, les missions auxquelles nous allons être confrontés. La prédéfinition des critères de notre intervention sur terre, dans une enveloppe physique, a pour unique but l’atteinte d’un objectif. L’Âme sait pourquoi elle expérimente à nouveau la vie terrestre, elle a une mission.
La raison de l’incarnation de l’Âme demeure spécifique car chaque Âme est unique : notre Âme intègre un corps physique pour réparer là où elle a failli. Elle a une mission prédéfinie que nous oublions lors de notre intégration dans la matière tout comme nous oublions l’existence des mondes subtils. Notre vie ressemble à ce que notre Âme attendait lors de son incarnation. Le fait est que dans la matière il est plus compliqué d’appréhender notre connaissance de nous-mêmes, la découverte de notre sensibilité profonde.
Nous sommes nés pour accomplir une mission prédéterminée, il s’avère que le seul obstacle à la réalisation de cet accomplissement est notre “Ego”, adversaire intrinsèque que nous devons dompter. Il nous faut alors diminuer le pouvoir de l’Ego pour augmenter celui de l’Âme dans l’unique optique de nous élever à un niveau spirituel supérieur.
Notre incarnation, expérience de la vie physique, est intimement liée à la réparation. La réparation est inévitable, indispensable pour trouver la lumière. Nous devons reconnaitre et accepter nos erreurs passées, telle est la difficulté. Ne suralimentons pas notre Ego. N’incriminons pas les autres, ne les jugeons pas, reconnaissons nos propres lacunes pour avancer. Un des principes de la Kabbale est “Ne blâmez jamais les autres ou les événements extérieurs, jamais”. L’incarnation est une re-naissance, un nouvel apprentissage avec pour objectif de parfaire notre évolution spirituelle. Le but ultime de nos incarnations est d’évoluer vers l’illumination, de permettre á notre Âme de s’expanser.
Dans l’accomplissement de notre mission de vie nous ne sommes pas seuls, des guides nous accompagnent dans notre nouvelle vie. Ils nous envoient des signes, des synchronicités, des messages pour nous montrer le chemin. Ce sont les questionnements difficiles, les expériences douloureuses qui nous font grandir, notre Âme nous guide en nous permettant toujours de conserver notre libre arbitre. “Etre en lien avec sa mission de vie, c’est donner du sens à ce qui nous arrive”. Arnaud Riou. Etre en adéquation avec sa mission de vie permet de combler un vide existentiel, de donner un sens à sa vie, d’arborer un idéal, de nous accomplir, de trouver la paix intérieure.
Face aux difficultés, il est fondamental de réaliser une véritable introspection où l’on pénètre au plus profond de soi, où l’on prend conscience de nos pensées, de nos émotions. Observons ce qui se passe à l’intérieur de nous, apprenons à nous connaître, acceptons les événements douloureux, la souffrance comme une opportunité pour évoluer. Ces instants dramatiques sont le lien entre la justification de notre incarnation et notre mission de vie. Nous avons la possibilité d’évoluer, de nous élever, de nous éveiller, il nous faut pour cela changer nos réactions face aux comportements, aux situations qui nous dérangent de façon à nous sentir moins affecté. Dissocions-nous des sentiments négatifs qui nous transpercent, pour nous réaliser, nous accomplir pleinement. La “réaction” est une inconvenance à notre capacité à atteindre la Lumière durable.
“Tu possèdes au fond de toi une vision claire de tes objectifs et tous les éléments pour prendre les meilleures décisions, les assumer et les incarner complètement. Ecoute ton Âme, elle sait”. Lana Amma
Commençons notre transformation intérieure, nous sommes des êtres vibratoires…
“I am not this body. I am in this body and this is part of my incarnation and I honor it but that isn’t who I am”.
Ram Dass
“Quand on pense positivement on trouve des solutions à tout. Quand on pense négativement on trouve des problèmes partout”.
La conscience nous permet, subjectivement, d’appréhender les sensations, les émotions nous concernant, elle est la présence à soi et au monde. Elle n’est pas la pensée. La conscience est la connaissance, la sagesse, l’éveil, elle nous permet de nous ouvrir à d’autres dimensions. Elle est en nous, tout corps a une conscience. Soyons conscients de ce qui se passe en nous, de ce qui nous envahit, de ce qui nous traverse, de l’apparition puis de la disparition de nos émotions. Rien ne dure. Soyons l’observateur de nos pensées et de nos émotions car nous ne sommes ni les unes ni les autres.
Ne croyons pas notre mental lorsqu’il nous assaille de pensées négatives, cultivons la paix intérieure, pratiquons la défusion cognitive [démêlons nos pensées]. Il est fondamental d’identifier les pensées négatives car ce sont elles qui génèrent les émotions négatives qui nous rendent si malheureux. Il nous faut être observateur de nous-mêmes, nous regarder comme si nous étions en lévitation au-dessus de nous-mêmes, prendre de la distance pour nous apprivoiser. Les pensées négatives ne sont pas la réalité, elles sont une projection erronée de notre mental. Ne cautionnons pas les dérives apocalyptiques de ce qui n’est qu’usurpation de la vérité. Ne fusionnons pas avec l’irrecevable. Il est fondamental de limiter le pouvoir des émotions négatives, elles sont en nous, nul n’est besoin que quelqu’un ou quelque chose d’extérieur soit désigné comme responsable de ce que nous ressentons. Laissons passer les ressentis néfastes, ressaisissons-nous. Il ne s’agit pas d’intérioriser ou de refouler dans notre subconscient nos émotions négatives mais de les libérer en y faisant face avec détachement. Rappelez-vous, les émotions ne sont que de l’énergie, elles vibrent.
Posons-nous cette question : que nous apportent les émotions négatives directement induites par nos pensées négatives ? de la souffrance avec un profond sentiment d’impuissance. Ces émotions [colère, peur, tristesse, honte, culpabilité] n’ont aucune utilité, elles nous affectent et génèrent des effets délétères sur notre corps et sur notre environnement. Lorsque nous pensons négativement nous nous sentons immédiatement affligés et tristes. Relevons que l’origine de ces émotions négatives puise sa source dans l’anticipation de ce qui pourrait arriver dans le futur, de ce que l’on ne désire pas, de ce qui nous effraie. Limitons le pouvoir de ces pensées destructrices qui nous empêchent de vivre. Détachons-nous de nos problèmes [santé, travail, argent, famille, problèmes sociétaux], accueillons-les sans résister pour se libérer car comme Carl Jung le disait ” Tout ce à quoi vous résistez , persiste”. Plus on porte attention à un problème, plus le problème prend vie, se gorge d’énergie, plus il s’impose à nous, plus il nous phagocyte. Détachons-nous, désirons. Nous le savons la pensée sans la croyance n’a aucun pouvoir. Lorsqu’une pensée, une émotion négative nous submerge, c’est la croyance que nous lui accordons qui nous fait souffrir. Si vous n’accordez aucune crédibilité à la pensée négative, elle passera d’elle-même, savoir prendre de la distance est alors libérateur. Les pensées négatives proviennent du passé [la colère, les ruminations…], ou de notre projection dans le futur [peur]. Accaparés par nos désillusions, nous ne sommes pas dans le moment présent, revenons à la pleine conscience. Ancrons-nous. Le vagabondage dans le passé et dans le futur est surtout source de tristesse, l’ancrage dans le “maintenant” inhibe complètement ce sentiment de négativisme. Il est impossible d’être simultanément dans le présent et dans le passé, dans le présent et dans le futur.
Pour conclure, ne soyons pas le cautionnaire des allégations de notre mental, déconnectons-nous des énergies toxiques, explorons la conscience révélatrice de nos ressources intérieures, prenons soin de nous, soyons bienveillant envers nous-mêmes, soyons cet observateur avisé et ancré car nous sommes la Conscience et seule la Conscience sait…
“Good vibes only”.
“Personne ne croise notre chemin par hasard et nous n’entrons pas dans la vie de quelqu’un sans raison…”.
Ayons conscience que notre vie serait bien différente si nous n’avions rencontré cette jeune fille qui d’une main ferme sur votre épaule a su vous empêcher de traverser ce carrefour où le danger paraissait inexistant, si nous n’avions aperçu cette femme salvatrice de par sa présence improbable sur ce parking désert, si nous n’avions été effrayé pour une raison incompréhensible par ce regard conspirateur et manipulateur croisé au détour d’une visite culturelle. “Oui” les personnes que nous rencontrons ont un très fort impact émotionnel sur notre vie et “non” cela ne relève aucunement du hasard. Soyons ouverts et attentifs, écoutons, regardons. Nous sommes tous connectés les uns aux autres.
Chaque rencontre que nous faisons nous est personnellement destinée, elle peut être une “leçon” de vie ou une pure bénédiction, elle peut ne durer qu’un bref instant ou s’imposer à nous pour un temps infini. Envahi par un ressenti particulier, une sensation inexplicable, la rencontre est l’opportunité de nous découvrir, la possibilité de résoudre une situation compliquée. Les attirances comme les aversions envers autrui ont toutes un but, une mission. Certaines rencontres jouent un très grand rôle dans notre vie, d’autres font preuve de plus de discrétion, d’une présence plus subtile, certaines se font dans la mission altruiste de nous éveiller, de nous encourager, de nous faire progresser sur notre chemin spirituel. Elles peuvent être un guide protecteur, elles nous éclairent.
L’Univers nous parle, prêtons-y toute notre attention. Croyons aux messages inaugurant à la connaissance, croyons aux signes malgré la difficulté de la démarche. Notre incarnation implique la réalisation d’une mission prédéfinie, les rencontres que nous faisons alors s’avèrent être fondamentales quant à son accomplissement, quant à l’évolution de notre âme. La finalité de ces rencontres est de nous ouvrir à la conscience de nous-mêmes, nous réveiller pour nous éveiller. Ayons confiance dans le plan établi.
La rencontre envoyée sur notre route, destinée à nous orienter dans notre vie, est à l’origine d’une évolution, d’un enseignement, d’une renaissance, d’un sentiment intense pouvant conduire à une révélation personnelle ou universelle. La rencontre peut être puissante, inaugurale d’un grand bouleversement psychologique, spirituel, une ouverture aux mondes subtils. Nous sommes interdépendants les uns des autres, nous ne pouvons subsister dans l’individualité. Nous sommes profondément assujettis aux personnes que nous côtoyons. L’expérience de “la rencontre” peut être douloureuse, interpellante, bienheureuse, mais toujours en lien avec notre chemin de vie. L’Homme apprend de ses rencontres, la réciprocité intellectuelle dans la relation n’existe pas. Cet autre, missionné, n’attend rien de nous, nous conservons notre libre arbitre.
Une rencontre n’est autre que la promesse d’un apprentissage, d’une réponse. Bouleversante, elle peut transformer notre vision de la vie, nous ouvrir à la réflexion spirituelle. Cette connexion d’apparence fortuite se révélera être d’une importance capitale dans la réalisation de notre mission de vie.
La rencontre est un lien entre nos guides et nous-mêmes, elle nous aiguille, nous ramène au but de notre incarnation, elle est essentielle à notre accomplissement…
“I’ve never met a strong person with an easy past”.
“Il n’y a pas de hasards, il n’y a que des rendez-vous”.
Paul Eluard
“Sachez que si une porte se ferme c’est parce que ce qui se trouve derrière n’est pas fait pour vous”. Mandy Hale
Croyez-vous au hasard ? Le hasard est à l’opposé d’une loi, il n’est relié à aucune cause ( mais toutes les causes sont-elles décelables ? ), il est imprévisible, imprédictible. Il est, selon le Larousse, “une circonstance de caractère imprévu ou imprévisible dont les effets peuvent être favorables ou défavorables pour quelqu’un”. Il est une puissance à l’origine d’événements souhaités ou non, il est associé à la chance ou la malchance.
Croire au hasard nous conforte dans l’idée que nous n’avons que peu de maitrise sur ce qui nous arrive, c’est admettre que de nombreuses choses nous échappent. “Nul vainqueur ne croit au hasard” disait Nietzsche, car oui croire au hasard c’est nous accorder peu de valeur quant à nos réussites. Lorsque nous sommes incapables de prévoir la genèse ou l’issue d’un événement, nous en attribuons les mérites au hasard. Croire au hasard nous permet vraisemblablement de nous exonérer de nos responsabilités face à nos déconvenues, nos défaillances, nos échecs.
De par notre manque d’intérêt, de par la complexité du sujet, de par nos croyances, nous ne savons pas toujours détecter, comprendre les liens de causalité. L’ignorance de l’observateur peut induire à se persuader que l’inexplicable est du ressort du hasard. Croire au hasard nous déleste de la capacité d’envisager les mondes invisibles, nous conforte dans notre vision rationnelle, nous éloigne d’une projection dans l’irrationnel. Il existe un lien entre notre croyance dans le hasard et notre incroyance vis-à-vis de la spiritualité. Le hasard est un concept fataliste, il est une interprétation de notre cerveau. Il représente notre manque de contrôle sur les choses, les événements, un dédouanement du résultat.
” Une personne spirituelle sait qu’elle est la seule créatrice de sa vie. Elle prend la responsabilité de tout ce qui lui arrive parce qu’elle sait que le hasard n’existe pas et que tout ce qui lui arrive est là pour l’aider à grandir davantage”. Lise Bourbeau
Il nous faut trouver une explication à l’inexplicable, chaque cause a une conséquence, nous sommes acteurs dans nos échecs et nos réussites. Nous nous devons de ne pas subir mais d’agir, nous le pouvons. Nous avons le libre arbitre de nos choix. Ne recherchons pas la raison mais la concrétisation de nos souhaits car vous le savez, nos pensées nous gouvernent. Le hasard n’existe pas, nous récoltons ce que nous avons semé sur le plan physique, mental, spirituel, nous créons notre réalité. ” Personne ne croise notre chemin par hasard et nous n’entrons pas dans la vie de quelqu’un sans raison”. Ouvrons notre esprit aux potentialités, ne nous limitons pas au rationnel, soyons réceptifs aux signes et pratiquons le lâcher prise.
“Le hasard n’existe pas” est un grand principe universel où l’on attribue à chaque être humain la responsabilité pleine et entière de ce qui lui arrive. L’Homme est maitre de son destin. Concept difficile à accepter lorsque des événements déplaisants nous submergent. Comment croire qu’il existe une raison à nos échecs, à nos deuils. Accepter que tout aie un but, que le calme arrive toujours après la tempête, nous permet de continuer à avancer, de ne pas sombrer. Croire que tout a un sens est la preuve d’une grande sagesse qui nous permet de nous élever. Modifions nos constructions mentales, nous sommes à l’initiative des causes générant les conséquences.
L’Homme rationnel croit au hasard alors que l’Homme spirituel croit en lui. Nous disposons de notre libre arbitre, alors reprenons le contrôle de notre vie…
“Je crois que tout arrive pour une raison, même si nous ne sommes pas assez sages pour le voir sur le moment”. Oprah Winfrey
“A great day starts with a great attitude”
Le cerveau de l’Homme est programmé pour nous inonder de pensées négatives. Prenons un exemple, si l’on vous fait quatre compliments et une critique qu’allez-vous retenir en priorité ? la critique. Si vous réalisez vingt bonnes actions envers une personne et une moins satisfaisante, cette personne ne se souviendra que de la moins bonne. Il est bien évident que notre Ego est un élément prépondérant quant à nos ressentis mais pourquoi oublions-nous si rapidement les choses positives pour ne se rappeler que des négatives ?
Notre cerveau fonctionne de manière ancestrale (cueilleurs-chasseurs). Cette capacité archaïque est destinée à nous assurer la sécurité, la survie, nous parlons du “biais de négativité”. Nous sommes attentifs à ce qui ne va pas pour pouvoir nous adapter et faire face. Nous sommes constamment en alerte, anxieux plus ou moins continuellement. La peur est initiatrice de ruminations, de pensées négatives. L’obnubilation que nous entretenons envers le négatif nous éloigne de satisfactions primaires. Ressasser est destructeur si nous ne pouvons nous raisonner et tempérer notre propension à écouter les pensées négatives de notre mental. Les émotions improductives naissent de la réflexion, elles peuvent être le résultat de frustrations, d’un manque de confiance en soi, d’une écoute trop approfondie et non pertinente de notre Ego. Les pensées négatives nous font souffrir, cette souffrance relève de notre potentielle incapacité à nous adapter. Nous sommes continuellement confrontés à des événements dramatiques qui nous affectent même s’ils ne nous concernent pas directement (les informations télévisées nous affectent par transfert et projection). Il est fondamental de se préserver de la pollution mentale des autres. Nous n’avons que peu de compassion pour nous-mêmes.
Pour se soustraire au négativisme il est fondamental de prendre de la distance, de reprogrammer notre cerveau. Notre éducation, nos expériences passées ont des conséquences sur notre capacité à mettre en exergue nos pensées négatives. Vous le savez, nos pensées ont un impact sur notre corps, notre psychisme, notre vie mais également sur les autres, sur notre environnement (proche et moins proche). Les ruminations nous empêchent de voir le positif, de saisir les opportunités qui se présentent. Si la rigidité de notre mental nous expose à l’obsessionnel, sa flexibilité nous rend plus heureux car il suggère une capacité plus importante à l’adaptation. Modifions notre “mindset” pour obtenir ce que nous recherchons. Visualisez ce que vous voulez vraiment non pas ce que vous ne voulez pas. Bannissez les tournures de phrases négatives (le cerveau n’intègre pas les formulations négatives, il ne retient que le contenu de l’idée). Pratiquez l’auto-suggestion. Il n’y a pas que “le noir” ou “le blanc”, il y a aussi les intermédiaires.
Lorsque nous pensons que le bonheur est la normalité, que nous n’avons de gratitude pour rien, alors la confrontation aux échecs, aux critiques est insupportable. Se crée ainsi un profond décalage entre ce à quoi nous aspirons et la réalité à laquelle nous devons faire face. Le positif est facile à intégrer, à accepter, nous nous adaptons facilement aux succès. Le positif ne nous fait pas de mal, alors le cerveau par conditionnement ne s’attarde pas. Notre propension au négatif est induite par notre instinct de survie.
Il est fondamental d’explorer la positivité. Il ne s’agit pas de fuir la réalité, mais d’orienter notre vision vers l’acceptable. Créons des habitudes de pensées positives. Prenons du recul, recherchons l’équilibre, balayons nos pensées négatives subjectives, notre bien-être en dépend.
L’ancrage dans la positivité nécessite d’avoir recours à des rituels quotidiens comme se remémorer tous les petits événements positifs de la journée, savoir les apprécier, les valoriser. Rectifions notre façon de penser, célébrons les moments plaisants, changeons notre regard sur les événements, modifions notre système d’ancrage, oeuvrons à prendre de la distance, à relativiser. Nos pensées ne sont pas la réalité, elles sont une extrapolation, concentrons-nous sur le moment présent, il est la réalité. Fuyons notre tendance à l’anticipation négative, échappons à l’affolement du mental…
“L’optimiste ne refuse jamais de voir le côté négatif des choses, il refuse simplement de s’attarder dessus”. Alexandre Lockart
“When it rains, look for rainbows.
When it’s dark, look for stars”.
“L’Univers ne juge pas, ne pense pas, ne réfléchit pas, ne calcule pas. L’Univers ne répond pas à tes valeurs, l’Univers répond à tes vibrations”. Christine Gonzales
Il existe à l’heure actuelle une montée prépondérante de l’ouverture à “la Conscience”. Nous sommes “des nuages d’atomes” qui interagissent avec d’autres nuages d’atomes. Nous sommes de l’Energie pure. Liés les uns aux autres, nous ne sommes qu’Un.
Avez-vous remarqué comme votre état d’esprit, vos émotions, vos ressentis ont un impact incroyable sur votre entourage ? Ce phénomène ne se cantonne pas uniquement à nos proches relations, il se propage et atteint la Conscience collective de par les vibrations positives ou négatives que nous émettons. Notre croyance en la loi de l’Unité induit un sens plus profond à notre existence. Tout est imbriqué, nous sommes l’extension d’une énergie. Nous sommes interdépendants, alors nait le sentiment d’appartenance au “grand tout”, la conviction d’être connecté à l’Univers.
L’individualisme, synonyme d’égoïsme, dans une société où l’ultime finalité reste l’affirmation de soi en tant qu’individu, où l’on privilégie le “Je” au détriment du “Nous”, où l’auto-réalisation n’a de sens que dans l’auto-satisfaction primaire, l’individualisme donc ne peut satisfaire pleinement nos attentes existentielles. Se complaire dans l’absurdité de la priorisation de soi, dans la concrétisation absolue de nos besoins, de nos désirs les plus élémentaires sans se préoccuper des autres, nous écarte du chemin réunificateur. N’oublions pas que le manque, où l’idée que l’on en a, génère le conflit. Alors initions-nous à la loi de l’unité. Rallions-nous à la sagesse universelle car tout n’est pas si simple.
Chacune de nos actions, chacune de nos réalisations produit un effet sur autrui, sur nous-mêmes par réciprocité. Chaque parole bienveillante ou malveillante impactante pour l’autre nous revient. La propagation du mal ou du bien nous renvoie le mal ou le bien. La connection énergétique qui nous unit les uns aux autres, qui nous unit à notre environnement est une réalité vibratoire. Le visible rejoint l’invisible, l’individualité rejoint l’unicité, nous sommes face à quelque chose de plus grand.
Pour retrouver la paix, la sérénité, pour accéder à une force essentielle, pour sublimer notre vie, éveillons-nous à la conscience collective, telle est l’unique richesse. Il nous faut nous élever, dépasser nos craintes pour acquérir de nouveaux savoirs, pour renaitre…
“If you want to find the secrets of the universe, think in terms of energy, frequency and vibration”. Nikola Tesla
“Do not feel lonely,
The entire universe is inside you”.
Rumi
“You can do everything”.
Priscilla n’était pas d’une nature positive. Encline à une morosité certaine, sa vie jusqu’à présent n’avait été qu’un déferlement de déceptions, de non accomplissement. Ses convictions existentielles négatives et fatalistes inhibaient toute joie de vivre, toute ouverture au bonheur jusqu’à ce jour… Quelque chose venait de se produire, Priscilla arborait un sourire radieux, elle resplendissait, elle disait à quiconque voulait l’entendre qu’elle revivait, qu’elle renaissait. Que s’était-il donc passé pour que la lumière fasse place aux ténèbres, pour que l’optimisme se substitue au défaitisme ? Quel était son grand secret ? …Un tatouage qu’elle arborait avec fierté, un petit graphisme tout de légèreté, de symbolisme, de certitude, de confiance et d’espoir, d’une signification incompréhensible pour le tout à chacun. Ce petit dessin énigmatique représentait pour elle le renouveau, l’aide ultime qui lui avait manqué jusqu’à présent. Etonnant, n’est-ce-pas ? mais révélateur de notre besoin de nous rattacher à quelque chose pour croire à nouveau que le meilleur est possible.
Et s’il suffisait d’un mot, d’un geste, d’une image, d’un graphisme pour se réassurer, pour retrouver confiance en soi. Avez-vous déjà entendu parler du “mot totem” ? Il est un mot choisi auquel on confère un pouvoir protecteur et bénéfique. Il est puissant. Gri-gri anxiolytique, le point d’ancrage peut être également un vêtement que l’on porte lors d’un rendez-vous essentiel, un sac fétiche, un bijou. Trouver un substitut pour nous tranquilliser, s’auto-persuader que grâce à un intermédiaire nous pouvons retrouver la réussite n’est pas une preuve d’immaturité, bien au contraire. Lutter par exemple contre la douleur physique en se concentrant sur le chant des oiseaux, notre respiration, chantonner une mélodie pour échapper momentanément à la réalité, détourner son esprit de la problématique présente, se déconnecter temporairement en attribuant une qualité bienfaitrice à un objet n’est en réalité qu’un moyen de nous redonner confiance en nous. Utiliser une petite phrase positive comme mantra, se la remémorer lorsque le doute nous envahit, s’y connecter lorsque notre petite voix intérieure nous déstabilise, nous permet de nous ancrer pour retrouver foi en nous-mêmes. Se focaliser sur nos réussites en laissant aux échecs leur capacité d’apprentissage, s’encourager, se récompenser, se féliciter pour les missions accomplies sont autant de comportements amplificateurs de la confiance que nous nous accordons.
Pour pratiquer la bienveillance envers nous-mêmes rappelons-nous nos succès, utilisons une image mentale associée à un moment positif valorisant, ne nous auto-sabotons pas. Veillons à ce que notre projection sur un objet purement matériel reste toujours disponible, à défaut nous générerions une propension au négativisme. Identifions-nous au succès. Notre état d’esprit conditionne nos réussites ou nos échecs, mais nous pouvons par substitution attribuer à un élément choisi et significatif un pouvoir positif de réalisation. Potentionnalisons notre condition psychique !
Croire en soi c’est reconnaitre l’importance de notre existence, c’est admettre que nous avons les compétences en nous pour faire face à la réalité, c’est adhérer objectivement en notre capacité à gérer nos émotions face à l’adversité, c’est avoir sans prétention la certitude de la réalisation de nos objectifs, se sentir en sécurité, ne pas craindre le jugement d’autrui. Le manque de confiance en soi est problématique, nuisible. Alors s’il nous faut utiliser une aide bienfaitrice pour rétablir notre confiance en nous, pourquoi pas. Se réassurer par une apparence physique soignée, par l’intermédiaire d’un objet, d’une image mentale, d’un article de joaillerie, peut nous amener à déployer nos ailes. Pour valoriser notre discours intérieur développons notre appétence pour les pensées positives, gardons le contrôle et faisons fi de nos croyances limitantes.
L’induction du possible par la suggestion, par la transmission de pouvoir non pas sur autrui mais sur un symbole bâillonne la dévalorisation destructrice.
Trust yourself ! …
“La confiance en soi est le premier secret du succès”.
Ralph Waldo Emerson.
“La crise n’est pas comme une maladie dont on ne peut sortir : elle est comme une sorte de nouvelle naissance”. Pierre Mauroy
La crise existentielle est une série de questionnements sur le sens de la vie, le but de l’existence. Elle peut être à l’origine d’une prise de conscience de la complexité de l’Univers. Elle correspond à une introspection globale. La crise existentielle est associée à un mal-être général, une angoisse existentielle indéfinissable, un burn-out. Elle peut engendrer de nombreux bouleversements dans la vie de celui qui y est confronté.
Associée à une affliction sévère, elle est une véritable souffrance. Elle est également une perte de contrôle avec une vision négative, dévalorisante des objectifs à atteindre que nous nous étions fixés ou avec une absence totale de projets. La crise existentielle requiert une restructuration de nos attentes, se tourner vers l’intérieur, vers Soi, non plus vers l’extérieur, vers les Autres, se recentrer. Elle est révélatrice d’un manque de sens de notre vie avec des notions d’incertitude, d’insécurité, d’instabilité. L’Homme est à la recherche d’une raison d’être. La crise peut être l’opportunité d’une initiation vers la spiritualité. De par ce fait, il serait aisé d’amalgamer la crise existentielle à l’ouverture à l’éveil spirituel. Revenons maintenant à notre réflexion initiale…
“La nuit noire de l’Âme” n’est pas une crise existentielle commune même si elle lui ressemble à s’y méprendre, elle est une expérience de l’éveil. Elle correspond à de grandes interrogations spirituelles, elle est associée à un nouveau départ, une renaissance. Elle est une expérience qui nous isole, nous impose la confrontation avec nous-même, un choc sur le chemin de la spiritualité. Elle génère une profonde remise en question, une ouverture à la réflexion mystique, une déconnection avec la réalité. Faire face à la nuit noire de l’Âme c’est s’ouvrir à la lumière, accéder à la maturité spirituelle, cela fait suite à un cheminement vers la réalisation du “Soi”, vers l’évincement de l’Ego. Nous prenons alors conscience que notre incarnation a pour unique raison l’anoblissement de notre Âme.
La dépression de l’Âme conduit à une véritable introspection, elle nous permet de nous reconnecter à nos aspirations les plus profondes, d’apercevoir la lumière. Ecoutons nos ressentis, notre intuition. Croyons en nous !
Il est important de comprendre que la nuit noire de l’Âme apparait lorsque l’Ego se destructure, lorsque nos convictions initiales se brisent, lorsque nos valeurs primaires se désintègrent. Pour certains, elle relève de la folie tant la souffrance est intense, tant le désespoir est destructeur, tant la volonté est agonisante. La nuit noire est un palier initiatique, elle est synonyme d’un grand changement, elle est l’ouverture à l’éveil de la conscience. Le but ultime de cette traversée apocalyptique est l’illumination.
La nuit noire de l’Âme est une étape vers la libération des agitations de notre mental, vers l’assouvissement de notre quête métaphysique. Elle diffère en ce sens avec la crise dépressive par le fait que le retour en arrière n’est pas possible, car là il ne s’agit pas de remonter la pente mais de s’ouvrir à un autre monde…
“Life isn’t about waiting for the storm to pass…It’s about learning to dance in the rain”. Vivian Greene
” Pour jouïr d’une vie heureuse et accomplie, la clé est l’état d’esprit” Dalaï Lama.
La pratique de la visualisation créatrice est intimement liée à la loi universelle de l’attraction. Il s’agit de paramètrer son subconscient dans le but d’obtenir les résultats escomptés pour notre vie, de se programmer mentalement à réussir, à atteindre l’objectif fixé. La démarche consiste à créer une image mentale précise et de lui porter une attention régulière jusqu’à sa réalisation. L’Univers est énergie pure, nous attirons à nous ce à quoi nous pensons, ce à quoi nous croyons. La puissance de la visualisation n’est plus à démontrer, elle est la première étape vers la concrétisation de nos objectifs. S’y associe la réalisation d’un support “le vision board” où figurent des images, des collages, des petites phrases évocatrices, des citations, des mots, des chiffres représentatifs de notre futur idéal.
Matérialiser, sous la forme d’un tableau, nos projets, nos objectifs personnels et professionnels permet de nous confronter et de nous interroger sur nos réelles envies, nos attentes pas si évidentes à identifier, à éclaircir. Il nous faut nous écouter, nous interroger, prendre conscience de nos véritables souhaits. Notre vie tumultueuse défile sans que nous prenions le temps de nous intéresser à ce que nous voulons vraiment, sans que nous prenions le temps de clarifier et de formuler nos souhaits les plus profonds. L’autocensure n’a pas sa place lors de la création de notre vision board. Il doit, lorsque nous le regardons, nous faire plaisir, nous motiver, être pertinent. Il est une projection, une inspiration, un ravissement nous apportant de la joie. Issu d’une introspection, d’une réflexion personnelle, il se doit d’être représentatif de ce à quoi nous aspirons pour être heureux, être en alignement avec nous-mêmes. Le vision board est au futur ce que l’album photos est au passé. Il doit résonner en nous, nous permettre l’immersion dans notre futur idéal. Visualiser c’est envoyer à l’Univers une puissante fréquence, c’est programmer son subconscient pour réaliser nos rêves, se reconnecter à soi-même, dialoguer avec son inconscient, écouter notre petite voix intérieure.
Le tableau de visualisation est un outil de développement personnel, un stimulus pour notre cerveau destiné à faciliter l’accomplissement de notre idéal de vie, il est en lien avec l’imagination. Demander en ciblant, s’imprégner, prendre soin de soi en s’autorisant le meilleur, s’immerger dans la satisfaction de voir ses désirs se réaliser, où la fiction devient la réalité. La récurrence du “visualiser” est à l’origine de nouvelles connexions neuronales, cela ne doit cependant pas devenir obsessionnel au risque de nous détourner du moment présent.
Montrer à l’Univers ce que l’on veut vraiment ne suffit pas, nous devons être attentifs aux possibilités, reconnaitre les opportunités en corrélation avec nos objectifs qui se présentent à nous, les saisir et passer à l’action. Le tableau doit être bien visible, mis en évidence pour que nous puissons le contempler régulièrement, pour que notre cerveau s’en imprègne.
Projetez-vous dans votre vision board…..vous y êtes et vous ressentez cette joie, ce sentiment de grand accomplissement car le cerveau ne fait aucune distinction entre projection et réalité. Accordez-vous du temps, pratiquer la gratitude. Il est important de croire, de lier l’émotion à la visualisation de façon à impacter davantage notre inconscient, où ce que l’on veut devient ce que l’on a.
Profitons de la plasticité neuronale pour initier l’accomplissement de nos projets de vie.
“Focus on the good”..
” L’imagination est plus importante que le savoir”.
Albert Einstein
” Do good things, and good things will come your way”.
La notion de karma est connue de tous, n’est-ce-pas ? Y adhérer reste cependant de l’entendement de chacun. Pourquoi y croyons-nous ou n’y croyons-nous pas ? Le karma est un concept, une énergie de causalité métaphysique associée au bien et au mal, à la loi universelle de cause à effet (ce que nous envoyons à l’Univers nous revient). Il est issu de pratiques spirituelles, il est la somme des bonnes et des mauvaises actions réalisées dans notre vie actuelle ou dans une vie antérieure. La croyance en l’effet “boomerang” nous permet de conserver notre libre arbitre (nous pouvons choisir le bien ou le mal), elle nous confère une entière responsabilité sur notre environnement. S’y oppose l’idée, la certitude pour certains, que tout est programmé, que ce qui nous arrive relève de la fatalité, de la malédiction. N’est-il pas plus satisfaisant de rendre le destin responsable de nos difficultés ? Cette croyance en l’irrévocable implique notre incapacité à impacter notre réalité, nous n’avons pas le choix, pas d’options, pas le pouvoir de changer quoi que ce soit. Le destin nous offre le dédouanement de notre implication lorsque les événements négatifs s’acharnent et envahissent notre vie. La conviction que notre réalité est le reflet de nos actes, de nos paroles, de nos pensées antérieures ne relève t-elle pas d’une utopie spirituelle ? Est-il sage, est-il rationnel de croire à ces allégations ?
Croire au karma c’est prendre conscience que nous avons la possibilité de créer “le bon”. “Etre meilleur” dépend de notre volonté, nous sommes le maitre du jeu non les victimes. Le concept peut être moralisateur mais faisons le bien sans rien attendre en retour, uniquement par gentillesse et bienveillance, sans calcul, car donner est sans aucun doute plus gratifiant que de recevoir.
Croire que nous recevrons ce que nous avons semé peut initier la peur de récolter la monnaie de notre pièce, nous soumettre à l’obligation à faire le bien pour ne pas prendre le risque d’avoir un jour à payer notre impertinence. Se contraindre à être avenant avec ses semblables est-il vraiment possible, est-ce un état d’esprit et dans ce contexte ces actions sont-elles génératrices de bon karma ?
Croire au karma est synonyme de sérénité lorsque la souffrance infligée par l’autre n’a pas besoin de se nourrir de notre colère, de notre désir de vengeance.
Le hasard n’existe pas. Nous récoltons ce que nous avons semé sur le plan physique, mental, spirituel, aucune dette ne reste impayée. Si nous apportons du bonheur aux autres alors nous récolterons le bonheur, si nous semons la désolation autour de nous, nous récolterons le désespoir. Chacune de nos paroles, chacun de nos actes, chacune de nos pensées a une conséquence sur notre réalité et celle de nos semblables. Ne nous dédouanons pas de nos responsabilités. La préparation du futur commence par notre engagement, notre capacité à entreprendre, notre considération pour le présent.
“Ne te joue pas d’autrui, car la roue tourne, aujourd’hui tu es le joueur, demain tu seras le jouet”. Adonis Pretender.
“Karma has no deadline”…
“La façon dont les gens se comportent avec vous crée leur karma. Votre manière de répondre crée le vôtre”.
Wayne Dyer
“Live in the moment”
Pourquoi vivons-nous plus particulièrement dans le passé avec son lot de regrets, de remords, de culpabilité ? Pourquoi nous illusionnons-nous d’un futur hypothétique ? Le moment présent n’est-il pas suffisamment plaisant ?
Vivre perpétuellement dans le passé est un frein à notre avancée dans la vie. Le passé est immuable, il faut s’en détacher, sans l’oublier, pour développer notre potentiel. Nous devons faire le deuil du passé. Ce qui a été ne sera plus, nous devons l’accepter et nous libérer de ce sentiment “qu’avant” tout était tellement mieux, tellement plus satisfaisant. Mais de quoi nous rappelons-nous exactement ? Nostalgie erronée, passé enjolivé, rassurant, laissant envisager que la peur est à l’origine de notre blocage sur “l’avant”.
Et puis le passé ce sont aussi ces émotions négatives, ces sentiments destructeurs reliés à des événements traumatisants nous empêchant de voir le positif de notre présent, si infime soit-il. Vivre dans le passé peut être très perturbant émotionnellement. Son idéalisation rend vulnérable la réalité du présent, la projection dans le futur. Nous avons tendance à magnifier ce qui a été, nous nous raccrochons à ce qui fut pour ne pas faire face à ce qui est, nous refusons d’être confronté à l’instant. Winston Churchill écrivait “Si le présent essaie de juger le passé, il perdra le futur”. Notre présent sera le passé de notre futur, alors vivons chaque moment pleinement. Bien évidemment, se séparer du passé peut être douloureux, quelle séparation ne l’est pas ? Mais rappelons-nous que lorsque l’on ferme une porte, une autre s’ouvre incontestablement. Considérons simplement que si ce qu’il y avait dans notre passé n’est plus dans notre présent c’est que cela n’y avait plus sa place.
Nous n’avons pas la capacité de modifier notre passé, nos décisions étaient fondées lorsqu’elles ont été prises, nous ne devons avoir aucun regret. Le “j’aurais dû” n’a en soi aucune utilité, il génère de la souffrance. Il est vain de comparer le passé au présent, apprécions la beauté de l’instant. Si les réminiscences de notre passé peuvent entrainer une douleur psychologique intense, une véritable torture mentale, elles sont également à l’origine de nombreux enseignements.
Le futur, quant à lui, reste hypothétique, alors pourquoi s’inquiéter aujourd’hui de ce qu’il n’adviendra pas demain. Pourquoi s’illusionner de l’improbable. La projection (visualisation positive, objectifs…) n’est pas délétère en soi, mais mettre tous ses espoirs dans le futur sans considérer le présent est une hérésie. C’est notre insatisfaction perpétuelle qui nous fait nous projeter dans le futur. S’initier aux potentialités du futur est énergivore et non-constructif lorsque le présent est mis en exergue. Gardons à l’esprit que seul le présent est important puisqu’à un moment donné le passé était le présent et le futur deviendra à un autre moment le présent. Seul le présent existe, le passé et le futur ne sont que des constructions du mental. Alors qu’en est-il du présent ?
L’ancrage dans l’instant est difficile. Prendre conscience de ce que l’on fait, de ce que l’on est, se concentrer sur la réalité, se réaligner, se reconnecter à soi-même, retrouver le calme, se redécouvrir, être en adéquation, prendre soin de soi physiquement et mentalement est indissociable de notre adhérence, de notre volonté à y parvenir. Nos pensées incessantes, parasites, inhibent nos capacités à nous intéresser à l’ici et maintenant. Perpétuellement en quête du bonheur matériel, psychologique, nous sommes continuellement insatisfaits, un désir assouvi appelant inévitablement un désir non-assouvi. Ayons conscience que si nous attendons que tous nos souhaits se réalisent pour être heureux, alors nous ne le serons jamais.
Quand sommes-nous réellement confrontés, sans que notre volonté intervienne, au présent ?
La réponse est plutôt consternante : c’est lorsque tout va mal, lorsque la situation est insatisfaisante. Lorsque tout va bien, lorsqu’une grande joie nous submerge, nous nous projetons rapidement dans le futur. Vivre le moment présent est une ouverture à l’intuition, à la capacité de faire le vide pour solutionner nos questionnements. Ne sacrifions pas le présent, évitons de nous disperser. Respirez !
Vivre dans l’instant c’est ne pas souffrir pour ce qui a été, c’est ne pas s’inquiéter pour demain. Ecouter sa voix intérieure, prendre conscience de nos pensées sans jugement avec détachement, se sentir extérieur comme si nous n’étions pas concernés (être le témoin, l’observateur), prenons de la distance, rien ne dure. Nous fuyons le présent, nous le considérons rarement comme satisfaisant. Pourquoi ? Notre Ego insatiable en demande toujours davantage. Victime de notre impatience, nous ne savons profiter de nos réussites, attitude dommageable car nous n’avons pas la certitude d’un avenir meilleur. Vivre l’instant présent c’est apprendre à trouver le positif dans la moindre chose. C’est grâce à nos cinq sens que nous nous reconnectons au maintenant, ils nous permettent de nous ancrer dans l’instant.
Les ruminations du passé, les anticipations du futur nous conduisent à nous soustraire à la réalité. Consacrer son énergie au présent, prendre conscience, ce n’est pas refouler le passé, ce n’est pas ignorer le futur. Accepter ce qui a été sans regrets, planifier ce qui sera sans crainte, avec sérénité, trouver l’équilibre, telle est notre mission, car le bonheur c’est maintenant. Le “j’aurais dû faire”, le “je ferai” empêche notre capacité “à faire”. Le passé, le futur, le présent ne sont-ils pas subtilement imbriqués ?…
“Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur,
concentre ton esprit sur le moment”.
Bouddha
“J’ai un ange gardien qui veille sur moi chaque seconde de chaque jour. Je sais que je ne suis jamais seule”. Kate Fitzgerald
Nombreux sont ceux qui avec une émotion intense, une discrétion et une humilité indiscutables, témoignent de leur rencontre avec l’inconcevable. Ils racontent avec reconnaissance comment une impulsion soudaine leur a donné la possibilité d’éviter un accident, comment une petite voix leur a demandé de prendre une autre route, de ne pas monter dans cet avion, leur a permis de se soustraire d’une situation dramatique, comment ils ont eu le sentiment de ne plus avoir le contrôle à un moment donné, comment ils ont ressenti cette présence guidante et salvatrice. Ils parlent alors de figures angéliques, d’énergie indéfinissable, de miracle.
N’est-il pas réconfortant, ne serait-il pas rassurant de croire, d’espérer qu’un être bienveillant, un ange gardien veille sur nous ?
Les anges sont une voix, une présence guidante indescriptible. Proches de nous, ils sont des messagers enclins, si nous le souhaitons, à nous protéger. Ce sentiment de protection qu’ils génèrent nous permet de développer nos capacités personnelles, nous initie à une plus grande confiance en nous, nous confère une sérénité certaine. Les anges sont des êtres de confiance, ils ont à notre égard, si nous en formulons la demande, une mission d’assistance, de guidance. Entités bienfaisantes, créatures célestes, êtres d’énergie, ils nous aident à accomplir notre mission de vie. Ils nous guident par l’intuition, un rêve prémonitoire, une inspiration, un événement inattendu. Il nous faut croire aux signes, y être attentif, ils nous sont personnellement et précisément adressés. Les plumes, la vision d’un papillon, d’un oiseau dans un lieu inapproprié, une lumière, une étincelle, une brume colorée, des séries de chiffres, une senteur, des formes de nuages particulières, un morceau de musique, des pièces de monnaie, un arc en ciel, des voix sont autant d’indices significatifs de la présence des anges et de réponses à nos questionnements.
Pour atteindre le dialogue spirituel, pour entendre la voix de son ange, il est indispensable d’ouvrir son esprit. Sortir du rationnel pour objectiver l’irrationnel, la dimension spirituelle. Eveillons notre conscience pour entendre, voir les messages, les signes. Les idées préconçues inhibent nos possibilités d’ouverture au supra normal. L’Homme doute car son esprit est prioritairement cartésien. La peur, l’ignorance induisent la fermeture des canaux de communication angélique. Les anges sont les intermédiaires entre La Source Divine et les Etres Humains, entre l’universalité et l’individualité, entre l’inaccessibilité et la proximité. Ces figures mystiques génèrent un engouement grandissant, alors se pose l’éventualité que ce phénomène ne soit que l’expression de l’accroissement de la faiblesse des Hommes.
Rappelons-nous que pour entendre notre guide spirituel il est nécessaire de développer notre acuité auditive en apaisant notre mental, qu’il nous faut vivre le moment présent.
Nous ne sommes pas seuls…
“La victime de la manipulation mentale ignore qu’elle est une victime. Les murs de sa prison lui sont invisibles, et elle se croit libre”. Aldous Huxley
Tout a commencé par une requête familiale à visiter un monument emblématique de cette mégapole américaine. Lucy n’était pas très encline à se rendre dans ce temple mais devant l’insistance de sa famille elle se retrouva face à cette impressionnante construction. Un temple majestueux de par sa grandeur et sa splendeur architecturale, énigmatique, facile d’accès, en centre ville, visible de tous, magnifique, somptueux en résonance avec la toute puissance qu’il inspire. De l’extérieur à l’intérieur, tout y est d’une propreté incomparable, d’une rigueur dans l’agencement imparable, tout y est secrètement réfléchi.
L’accueil est chaleureux, un adepte de la congrégation accompagne chaque visiteur dans ses multiples déplacements. Le parcours initiatique est programmé, les salles se succèdent au détour desquelles l'”Hôte” explique, avec fluidité, les fondements de ce mouvement religieux. La personnalité charismatique du “recruteur” interpelle Lucy, suscitant sans raison apparente un sentiment de méfiance. L’ambiance générale semble pourtant être véritablement amicale. En phase de séduction, l’adepte use de sa voix douce, monocorde, parle beaucoup avec ingéniosité, conviction, sans violence verbale ni gestuelle, créant un état de fatigue mentale réduisant ainsi la capacité à réfléchir.
Le regard est puissant, envoûtant, hypnotique, continuellement présent et attentif. Le visiteur est constamment analysé dans son comportement physique, social et psychologique, subtilement interrogé où l’on vise à détecter ses fragilités, où l’on lui fait des promesses, il s’agit de susciter l’émotion, d’évincer la raison. L’approche est personnelle, les questions sont nombreuses, ciblées, insidieuses. Le recruteur feint de montrer de l’intérêt à sa proie. Il valorise son potentiel, ses capacités, l’impressionne dans la discrétion par son savoir, ses convictions, dans la modération pour ne pas faire fuir. Il mise également sur la curiosité de l’individu ciblé, suscite son intérêt par l’évocation de grandes théories connues, selon ses dires, de quelques uns seulement. Le discours est crédible, consistant, sans banalité, le vocabulaire choisi.
Le sourire est omniprésent. La technique d’approche de l’interlocuteur est maîtrisée, l’objectif bien ancré, la réponse aux interrogations vise à inspirer la toute confiance. L’adepte recherche l’adhésion avec consentement de la part du visiteur : vous êtes une personne importante, vous avez le droit “au savoir, à la connaissance suprême”. Le contrôle de l’autre s’amorce avec pour unique objectif la soumission consentie consciemment ou inconsciemment. Obtenir son approbation par la suggestion, l’intimidation, la propagande, le mensonge, la séduction, déstabiliser, fragiliser pour contrôler, ces méthodes conduisent à une profonde modification de l’état mental de l’individu concerné.
La manipulation psychologique induit chez l’autre une perte de ses capacités, la finalité de l’action étant de délester le visiteur de son sens critique, de son libre arbitre, d’obtenir quelquechose, de contrôler. Faire fléchir, telle est la mission du recruteur. Il est difficile parfois de reconnaitre que l’on est sous influence, d’admettre qu’une dépendance s’est installée, on aime à croire que l’on maitrise.
Lucy se sentait déstabilisée dans ce lieu inconnu imbibé de mystère. Le contexte pouvait séduire mais générait au contraire une très grande peur chez Lucy. Les autres membres de la famille ne ressentaient pas ce danger, se montraient indifférents aux stratagèmes d’incorporation, de conditionnement. Pourquoi ? L’angoisse qui envahissait Lucy s’amplifiait au fur et à mesure que la visite progressait, et tout à coup cette prise de conscience que l’on pouvait s’approprier son mental, cette certitude d’être dans l’imminence d’un grand danger, qu’elle pouvait perdre sa liberté de conscience, de penser, son âme. Le besoin de fuir devenait vital, irréprécible. Là, tout de suite, sans attendre, trouver la sortie, respirer. Des pensées délirantes l’envahissaient. Difficile de trouver la porte salvatrice dans ce quadrillage de salles, ce labyrinthe où se multipliaient les cordons “d’accès interdits”, difficile d’écourter la visite si minutieusement, si scrupuleusement programmée, dirigée. La respiration de Lucy s’accélérait, le piège se refermait sur elle et puis soudain…la délivrance, l’échappement, la liberté…
Ayez confiance en vous, écoutez votre sixième sens lorsqu’il vous implore la fuite…
“If you don’t control your mind,
someone else will”.
John Allston
“Reliée à la crainte et à l’espoir, elle est un délire, la peur, le besoin, la dépendance”. B Spinozza
La superstition est une croyance personnelle, irrationnelle, surnaturelle, elle s’oppose à la raison. Elle accorde à certains objets, certains signes, certains phénomènes et situations, un pouvoir bénéfique ou maléfique. Elle peut être rassurante, apaisante, protectrice pour certains, réduire nos angoisses ou nous impacter négativement. Lorsque la superstition devient trop excessive chez un individu, lorsque les rituels s’amplifient, on l’assimilera à un trouble psychiatrique (Troubles Obsessionnels Compulsifs).
La superstition a un pouvoir magique, mystique, elle peut être une ouverture aux dérives sectaires, elle est reliée au monde de l’invisible. L’Homme, dépossédé de sa confiance en lui, a besoin d’un allié pour faire face à l’adversité, alors il veut croire qu’un objet (gri-gri, tout comme l’enfant avec son doudou), un signe peut lui apporter la félicité. Etre superstitieux est un pas vers la croyance consciente ou inconsciente que nous détenons le pouvoir d’agir sur notre destinée par l’intermédiaire d’un vecteur auquel on accorde des vertus irrationnelles.
Il est de la superstition deux opposés générant chez l’individu un effet placébo apaisant, protecteur ou un effet nocébo, contre productif ayant pour ultime raison la protection de la personne par la conjuration du mauvais sort. Aller contre nos superstitions est indissociable de l’augmentation de nos angoisses, d’une incapacité à avancer. La mission de nos dérives irraisonnables et irraisonnées est de nous protéger, n’est-ce-pas ?
La superstition devient une faiblesse lorsqu’elle s’impose indispensable, prédominante dans toute chose, lorsqu’elle atteint notre libre arbitre, lorsque l’irrationalité naïve inhibe notre faculté à nous faire confiance. L’excessif dans toute chose se révèle être nocif et contraignant. La superstition est une fausse croyance qui relève de l’aliénation, qui rend l’Homme manipulable, influençable. Elle est incontrôlable. La force de la raison n’arrive pas à démontrer son irrationalité, son incohérence. On ne choisit pas ses superstitions, elles ont un lien de cause à effet. Croire qu’un objet peut nous apporter la réussite nous redonne confiance en nous, ce qui nous permet d’être plus enclin à réussir. Et si nous réussissons cela accroit notre foi en cet objet. Désormais celui-ci sera associé à la chance, à la concrétisation de nos désirs.
Nous sommes tributaires de nos superstitions. Comment faire face par exemple “au vendredi 13” si nous sommes persuadés (de par nos expériences antérieures) que cette journée sera exécrable. Conditionné par le négativisme, alors oui, seul le négatif ne pourra surgir de ce jour particulier. Nos capacités d’adaptation peuvent être tronquées lorsque la superstition envahit notre vie. Il n’est pas délétère d’utiliser la superstition pour dompter notre anxiété, pour se projeter bénéfiquement, pour s’adapter en positivant. Ces pratiques ne s’avèrent être néfastes que dans l’exagération, le conditionnement systématique et irraisonnable.
Lorsque le rituel s’associe à la justification de nos actions, de nos comportements, lorsqu’il vise à nous dédouaner de nos responsabilités, alors nous devons reprendre le contrôle.
L’ignorance, l’émotivité, la sensibilité, les peurs de l’Homme l’assujettissent aux croyances superstitieuses. Est-il indispensable de démontrer la véracité de nos croyances si celles-ci nous apportent la paix intérieure, un sens à notre vie, si elles nous offrent un sentiment de sécurité, d’apaisement, de contrôle ?
Le “croire” c’est l’espoir. L’Homme a besoin d’infini, il aspire à l’illimité. La croyance relève de l’hypothèse non de la certitude. L’hypothétique n’évoque t-il pas une certaine idée de liberté …
“Superstition is the belief in the causal nexus”. Ludwig Wittgenstein
“Fear is the main source of superstition, and one of the main sources of cruelty .
To conquer fear is the beginning of wisdow”.
Bertrand Russel
“La soumission à la pensée collective dispense de penser individuellement”. S. Freud
Le bonheur, quête universelle, est un état global de satisfaction, de quiétude, de plénitude. Chaque Homme a sa définition propre du bonheur. Il est une expérience unique, personnelle, subjective, il est un but, un idéal difficilement atteignable. La recherche de ce sentiment de béatitude est indissociable de la croyance (en Dieu, en l’Autre, ou en quelquechose).
Les souffrances terrestres ne peuvent être supportables que dans la croyance du possible, l’espérance en un monde meilleur. Dans ce contexte, il s’avère que notre culture, notre éducation, notre milieu social et familial ont une incidence sur notre capacité à croire en quelqu’un ou en quelquechose. A la recherche de protection, de sécurité, de bienveillance, d’équilibre, l’Homme enclin à un profond désespoir, confronté aux incertitudes de la vie, cherche une réponse salvatrice face à ses nombreux doutes, ses éternelles angoisses. Ses croyances le réconfortent, le rassurent.
Accorder sa confiance semble alors facile lorsque l’on est désemparé, fragile. La tentation est grande de se laisser porter par celui qui promet de tout résolver. Le désoeuvrement mental ouvre au charisme d’un Autre, providentiel. L’Homme seul ne peut survivre, l’adhésion au groupe lui confère la légitimité, la reconnaissance dont il a besoin. Pour s’extirper de la médiocrité, l’Homme affaibli psychologiquement, anxieux, débordé par ses émotions, crédule, est prêt à renoncer à tout ce qui l’entoure. Pour s’intégrer, pour échapper à sa douleur, Il peut accepter la soumission.
La revendication au mieux-être nous conduit parfois à rechercher un idéal de vie par l’intermédiaire de supports littéraires, de formations, de nouvelles méthodes (faux souvenirs induits, méthode de Simonton, Reiki, kinésiologie, coatching, rééquilibrage de l’énergie, ingestion de substances…), ce qui peut s’avérer, dans certaines circonstances, dangereux pour l’individu meurtri.
Les prédateurs, séducteurs à l’affût, arborent un discours puissant, logique, envoûtant. Ils prétendent détenir un fabuleux secret, le pouvoir de nous remettre sur le bon chemin, d’assouvir notre besoin d’accéder à une vie meilleure. A chacune de nos interrogations, à chacun de nos problèmes, ils élaborent les réponses adéquates. Ils utilisent des méthodes d’asservissement de l’individu pour inhiber sa réflexion, pour éliminer le doute, pour anéantir son libre arbitre. Leurs missions sont limpides, éclipser le Sujet démuni pour l’intégrer, l’identifier au groupe, engendrer sa régression pour le réinitialiser par la suite, isoler pour mieux dominer, détruire la personnalité de celui qui souffre en générant des peurs, des phobies, des doutes, la culpabilité.
Ce sont nos peurs qui déterminent nos addictions. Lorsque nous ne sommes plus notre propre “maitre”, alors nous devenons “l’esclave” d’un autre. Lorsque de la soumission nait l’espoir de Salut, notre condition d’Etre Humain devient inacceptable. Les prédateurs isolent leurs victimes du monde extérieur, pour créer une dépendance. Les discours charismatiques renfermant une complexité de langage, les savoirs non-ordinaires, les écrits, les objets peuvent générer une dépendance chez le sujet fragilisé, un attachement psychologique. Pour ne pas être confronté aux menaces extérieures, l’Homme peut être enclin à se réfugier au sein d’un groupe prétendument protecteur. Usant de techniques insidieuses, le prédateur profite de son pouvoir de domination pour vider le cerveau de l’Autre de son contenu, le laver, le reconditionner.
Soyez le maitre, le seul maitre de votre avancée, de votre quête intérieure, vous pouvez y arriver. Gardons le contrôle sur nos croyances pour ne pas nous enliser, pour ne pas sombrer, pour ne pas nous perdre dans les méandres apocalyptiques de la déraison. La découverte d’un autre monde peut nous aspirer, nous déconnecter de la réalité, générer une addiction proche de l’endoctrinement .
Et le piège se referme, inexorablement…
“My friends, it is wise to nourish the soul, otherwise you will breed dragons and devils in your heart”.
C.G. Jung
L’Homme en situation de faiblesse de par les événements parfois dramatiques de sa vie est vulnérable. Lorsqu’il perd toute énergie, la foi en ses compétences, lorsqu’il devient incapable de faire abstraction du jugement des autres, qu’il ne sait plus dire “non”, qu’il ne s’accepte plus, qu’il ne croit plus en lui, alors cet Homme là n’a plus confiance en lui-même.
La confiance en soi c’est l’affirmation de soi, la reconnaissance de son potentiel sans prétention, sans arrogance. L’Homme fragilisé surévalue les hypothétiques pouvoirs de ses congénères. Il fuit sa vie et s’en remet à celui qu’il pense être son “sauveur”. Lorsque l’opinion d’autrui prévaut, lorsque nous nous justifions continuellement, lorsque nous doutons, lorsque l’insatisfaction est la règle, l’Autre peut profiter de notre incessante dépréciation pour nous contrôler. L’erreur fondamentale est de croire plus en cet “Autre” qu’en nous-même. Faire confiance aux manipulateurs, aux usurpateurs de savoirs qui n’ont pour ambition que de nous contrôler mentalement est une hérésie. Etre sous l’emprise de pourvoyeurs de fausses promesses en pensant qu’ils nous permettront de sortir de l’impasse est inconcevable.
Alors comment se soustraire de l’ascendance de l’Autre, comment se libérer de la geôle mentale du gourou ?
“Celui qui excelle à contrôler les autres a du pouvoir, mais celui qui parvient à se contrôler a encore plus de pouvoir”. Lao Tseu
Perdre confiance en soi c’est adhérer complètement aux critères sociétaux, accorder du crédit aux médisances de l’Autre, se soumettre peut-être à un esprit dominateur. L’altération de notre jugement, résultante de nos aspirations démesurées, de notre quête perpétuelle du bonheur, de nos échecs, peut nous amener à nous ouvrir aux savoirs novateurs mais dangereux.
L’Homme désespéré, peu sûr de lui, peut-il encore reprendre le contrôle ?
“La confiance en soi est le premier secret du succès”. Ralph Waldo Emerson
Le contrôle de soi est l’ouverture au bonheur. Chassez le doute ! L’Homme peut décider, diriger son esprit, orienter son esprit vers la lumière, le positif. Prenez le contrôle, n’oubliez pas que ce sont nos pensées qui créent notre réalité. Notre cerveau ne fait pas la différence entre la réalité et la fixation dans notre esprit, d’une image mentale. Intéressez-vous à vos pensées, vous êtes un créateur, bannissez votre rôle de victime.
Ressasser d’anciennes pensées limitantes focalisées sur le passé relève de la régression, soyons ouverts aux pensées innovantes. Accueillons l’avenir ! Il nous faut prendre conscience de nos pensées, les canaliser, les détourner (par l’action par exemple) car “oui” vous avez la capacité à maitriser votre esprit. Gardons le plein pouvoir en nous ouvrant, en gardant notre libre arbitre, pratiquons la pensée positive, prenons de la distance et écoutons notre intuition. Soyons attentifs aux signes, croyons ! Ne fuyons pas le face à face avec nous-même, pratiquons l’introspection avec discernement et sans jugement, avec détachement.
Alors comment ne pas se perdre, comment retrouver la confiance en soi ?
L’intention associée à l’émotion nourrit notre pensée. Sachons nous entourer de personnes positives. Pratiquons la méthode de la respiration lorsque les émotions négatives nous envahissent. La visualisation créatrice peut nous permettre de nous ouvrir à la prospérité cognitive, spirituelle.
La force de nos pensées est incroyable. Nous sommes le reflet de nos pensées et notre environnement est le reflet de nous-mêmes. Alors… “BELIEVE IN YOURSELF”
“Fais de ta vie un rêve, et de ton rêve une réalité”.
Antoine de St Exupéry
“La méditation n’est pas une évasion mais une rencontre sereine avec la réalité”. Thich Nhat Hanh.
La méditation a un immense pouvoir, celui de nous détourner de nos pensées négatives, d’en diminuer leur influence, celui de nous concéder la faculté d’apprécier le moment présent, d’atteindre le calme mental. Elle nous permet d’accéder à des niveaux plus profonds de conscience, d’entrer dans l’état alpha, de rééquilibrer nos énergies. S’intérioriser en silence, entrer en nous, apprendre à connaitre son être sensible, observer nos pensées avec détachement sans réagir aux stimulations extérieures, telles sont les missions de la méditation. Elle revêt une dimension spirituelle en nous permettant de découvrir le monde de l’esprit, une meilleure connaissance de soi, la quête de soi avec une approche réflexive sur le sens de la vie.
Méditer c’est de façon délibérée porter attention à notre corps, à notre respiration, nos émotions, notre mental, atteindre un haut niveau de relaxation, une sensation de bien-être, de paix intérieure, une aspiration aux valeurs morales, au respect d’autrui. La pratique méditative favorise la régulation des émotions, la compassion, la bienveillance. Elle vise à éliminer la souffrance due aux ruminations, nous aide à prendre de la distance face à nos pensées improductives, à ne pas y adhérer, à contrôler, maitriser notre stress. Elle nous permet de ne pas nous emplir de nos tourments, de nos incertitudes. Elle est un recentrage sur soi. La méditation nous autorise la réconciliation entre le corps et l’esprit, l’acceptation de nos responsabilités, de ne pas incriminer les autres lorsque nous sommes confrontés aux aléas de la vie. Elle n’est pas une réflexion mais un cheminement vers l’illumination. Devenir observateur de nous-mêmes, prendre du recul, aspirer à une distanciation avec nos pensées, nos émotions, les regarder sans les fuir. Lorsque le sentiment de dualité n’existe plus, lorsque nous avons conscience que nous ne sommes qu’Un, alors nos peurs s’évanouissent.
La méditation est un outil très puissant, un processus de déconditionnement. Elle peut être très bénéfique pour certains mais se révéler dangereuse pour d’autres. Certaines personnalités ne sont pas à même de supporter les finalités de la pratique de la pleine conscience. Les traumatismes du passé, les difficultés du maintenant ont un impact sur les résultats de la méditation. La résurgence de graves blessures au moment de la pratique peut s’avérer incontrôlable et destructrice.
Passive ou active, incluant visualisation, introspection, focalisation de l’attention sur une pensée, la méditation génère un sentiment de plénitude physique, mentale, au-delà de la conscience, associé à la notion d’éveil.
Nous sollicitons de notre corps qu’il accède à nos besoins, à nos désirs, mais nous n’écoutons pas suffisamment ses avertissements, nous attendons de lui qu’il se fasse discret. Par la méditation, prenons conscience de notre enveloppe charnelle, ne l’abandonnons pas.
Pour atteindre la sérénité, nous devons être conscients de la réalité même si elle est douloureuse. Reconnaitre nos souffrances c’est la potentialité à pouvoir s’en libérer, il nous faut apprendre à les diluer. Nous déformons souvent la réalité de par notre implication personnelle, notre subjectivité. Apprenons à distinguer l’urgent de l’important.
La méditation est une ouverture à la découverte de la compassion, de l’unicité, à l’éveil. Elle est la réalisation énergétique de la conscience. Elle nous incite à vivre pleinement ce que l’on est, à appréhender la réalité en sachant que la réalité visible côtoie la réalité invisible.
“Keep calm and meditate”…
“Rien n’exerce plus de pouvoir sur le corps que les croyances de l’esprit”. Dr Deepak Chopra.
Aborder le concept de la spiritualité est une tâche ardue. Les définitions la concernant sont nombreuses, mais elles s’accordent à dire qu’elle est l’harmonie du corps et de l’esprit, qu’elle est la recherche d’une évolution, d’une élévation du niveau de conscience, la reconnaissance de notre Moi véritable. La spiritualité renvoie à l’esprit, c’est un ensemble de croyances. Elle n’est pas la religion qui concerne plus particulièrement le collectif, elle est une démarche personnelle en relation avec la quête de sens. Elle désigne la recherche d’intériorité conduisant à la paix inconditionnelle, à l’éveil spirituel.
Monde inconnu, sujet de railleries, d’incrédulité, d’incompréhension, de scepticisme, la spiritualité est un voyage intérieur. L’ignorance engendre la critique, la suspicion. Notre dimension spirituelle est à découvrir, elle est un apprentissage, elle n’est pas innée, cela relève de notre volonté à nous y intéresser, elle est un dialogue avec nous-mêmes.
Démarche introspective à la recherche de la sérénité, de la vérité, la spiritualité est un marqueur de sagesse qui nécessite de l’humilité. Elle est une réponse à la valorisation continuelle de l’Ego, elle nous confronte à l’inconnu, au monde de l’invisible, du suprasensible. Elle relève d’interrogations métaphysiques, existentielles. Mais alors, qu’est-ce qui initie, à un certain moment la recherche de sens ?
Nous ne devons pas systématiquement associer la spiritualité à un refuge. Dans certains cas, lors d’événements traumatiques, d’accidents de la vie, lorsque tout devient douloureux et vide de sens, la spiritualité peut être d’un grand soutien. Cependant la récurrence entre instabilité émotionnelle et spiritualité n’a pas été démontrée. “Rechercher le sens de la vie” c’est reconnaitre que la vie a un sens, ce qui s’avère être une démarche positive, optimiste. La quête de sens peut devenir un but salvateur même si l’insécurité n’est pas à l’initiative d’une démarche spirituelle.
L’insertion, l’immersion dans la spiritualité est-elle une compensation à un manque dans notre vie, un réconfort, une fuite, une curiosité, un besoin d’appartenance, une ouverture à l’altruisme en adéquation avec les valeurs qui y sont associées ?
Selon la pyramide élaborée par A.Maslow, l’Homme ne peut être satisfait que par la réalisation de cinq besoins (physiologiques, de sécurité, d’appartenance, d’estime, d’accomplissement de soi). Après l’aboutissement des quatre premiers besoins fondamentaux, l’éveil à la spiritualité correspond à l’accomplissement de soi.
Quelles que soient les classifications établies pour tenter de recenser les besoins fondamentaux de l’Homme, chacune d’entre elles s’accorde à y inclure la notion de croyance. La spiritualité est la vérité de chacun, un choix individuel, puisqu’il n’existe pas de modèle défini. Se rassurer face à la finitude est une spécificité réservée à l’Homme.
Notre personnalité nous représente aux yeux du monde. Elle est une apparence de ce que nous sommes, de ce que nous avons créé. Elle est en lien avec notre passé. Elle reflète nos comportements, nos idéaux, nos repères. La personnalité de chacun se caractérise par la prédominance à une instabilité émotionnelle avec un négativisme plus ou moins présent, un altruisme plus ou moins développé, une certaine curiosité, une capacité au contrôle. Il est difficile de déterminer si notre personnalité a un impact sur notre adhésion à la spiritualité ou si la spiritualité elle-même, a une incidence sur notre personnalité. Les études diffèrent quant aux conclusions.
“The mind is like a parachute : it works best when it is open”. Dalaï Lama…
“When the student is ready,
the teacher will appear”.
Proverbe bouddhiste.
” You are where you need to be. Just breathe “.
Avez-vous remarqué comme il est extrêmement rare d’être complètement absorbé par une situation, une activité. Nous anticipons continuellement, nous pensons à autre chose. Les automatismes sont la norme. Nos actions sont régulièrement en décalage avec nos pensées. Alors, affrontons nos ressentis, arrêtons de fuir. Bannissons l’hyperactivité synonyme d’échappement pour nous recentrer sur l’essentiel. Devenir observateur, nous libérer de nos ruminations, privilégier “l’être” et non “le faire”, s’octroyer une pause, prendre conscience.
Pour cela ouvrons-nous à la pleine conscience.
La pleine conscience est une façon d’être. Elle est le fait de ” porter son attention sur le moment présent, instant après instant, de façon intentionnelle et sans jugement de valeurs ” Jon Kabat-Zinn. Elle nous libère des automatismes de la dispersion. Elle est révélatrice de nos ressources intérieures, elle nous permet de prendre soin de nous. Soyons attentifs à chaque geste, chaque action, chaque émotion. Vivre l’instant nécessite de grandes capacités d’attention. Notre rythme de vie est assujetti au stress, au manque de quiétude, aux tensions. L’ancrage dans le moment présent nous permet l’évitement d’un flot de pensées incessant et souvent perturbant, d’entrer dans un état de sérénité, d’apaisement, de compassion, de bienveillance envers soi-même.
La pleine conscience est une technique mentale, c’est se reconnecter intérieurement, ne plus s’éparpiller, maintenir son attention sur une action, se focaliser sur une pensée, une émotion, observer et éprouver sans juger. Tel peut être l’objectif de l’initiation à la pleine conscience. Ce nouveau fonctionnement inhibe notre absence à l’instant.
La mindfulness, initiatrice de paix intérieure, est reliée à la connaissance de soi. Devant l’intensité des exigences sociétales et pour palier à cette perte de sens globale, elle est le relais présumé à la spiritualité. Le chemin de la sagesse commence par le concept de l’ici et maintenant. Reprendre le contrôle sur soi-même en devenant conscient, abolir les ruminations mentales en faisant preuve de patience, retrouver sa liberté intérieure, s’élever.
” Attention ” et ” acceptation ” sont les maitres-mots de la pleine conscience. Se sentir exister, comprendre nos pensées, nos actes, au moment où ils se produisent, observer en étant complètement présent mais détaché. Apprivoiser notre capacité d’attention, se reconnecter à nos sens, la pleine conscience nous ouvre à l’intuition, elle apaise notre mental, nous isole du passé et du futur. Elle nécessite de rompre le mécanisme de ” pilote automatique “, de la présence de la part du pratiquant. Elle est un entrainement de l’esprit.
Etre dans un état de pleine conscience ce n’est pas réfléchir mais sentir, ce n’est pas le vagabondage de l’esprit mais le recentrage sur l’action, le ressenti.
” Reviens vers toi-même, tu es celui que tu attendais ” Byron Katie.
Vivons le moment présent. Occultons les pensées du passé et du futur. Elevons-nous…
” You must find the place inside yourself where nothing is impossible “.
Deepak Chopra.
“Si le problème a une solution, il ne sert à rien de s’inquiéter. Mais s’il n’y a pas de solution, s’inquiéter ne changera rien” Bouddha.
“Vivre le moment présent”, “lâcher prise”, qui n’a pas été initié à ces nouveaux concepts ? Mais ne nous méprenons pas, le lâcher prise relève d’une introspection bien peu commune et d’une ouverture pleine et entière à la confiance.
Le lâcher prise est un processus où l’on réalise qu’il n’est pas nécessaire d’accorder de l’importance à certains évènements qui ne le méritent pas. Le lâcher prise n’est ni une fuite, ni une soumission, ni une résignation, c’est une prise de conscience, l’acceptation dans la sérénité (sans stress, sans anxiété) de nos limites, un état de bienveillance. Il s’agit de modifier nos perceptions, de nous libérer de certains liens pour accéder à la bienfaisance, de gérer la réalité.
Vivre le moment présent (seize the day) pour échapper aux pensées parasites, mène au lâcher prise. Il nous faut retrouver le calme, se focaliser sur le positif, se détacher des émotions négatives, se redécouvrir, être en adéquation avec soi-même.
Le “let go” c’est renoncer à vouloir contrôler l’incontrôlable, c’est prendre de la distance par rapport à ce qui nous fait souffrir (ce que nous faisons de la souffrance est plus important que la souffrance elle-même), bannir la révolte intérieure, changer notre façon de réagir face aux situations. Le contrôle s’avère être dans la majorité des cas une illusion. Lâcher prise c’est se détacher de ce que nous pensons être indispensable, qu’il s’agisse de biens, de relations, c’est accepter l’imperfection, le changement, c’est abandonner la notion de séparation. L’Ego est en étroite relation avec l’impossibilité de lâcher prise. L’opposé du lâcher prise est le contrôle. L’hypercontrôle, l’exigence extrême, est associé au perfectionnisme avec le mal-être qui en découle lorsque les objectifs visés ne sont pas atteints. Pour se sentir en sécurité, le perfectionniste a besoin de tout maîtriser. Objectif chimérique. La peur est à l’origine de ce désir de contrôle. Prenons conscience qu’il est fondamental et salvateur d’arrêter de tout vouloir régenter pour laisser la place aux opportunités providentielles, pour s’ouvrir à de nouvelles options. Prenons de la distance, fuyons les questionnements perpétuels du mental pour accéder à l’innovation, à la créativité.
L’obsession du problème n’amène en rien sa résolution, bien au contraire. Bannissons les ruminations névrotiques. L’impossibilité à pouvoir lâcher prise met à mal notre volonté à nous adapter, alors faisons confiance à la sagesse universelle.
Learn to let go, that is the key to happiness….
Accept what is,
Let go of what was,
And have faith in what will be.
Sonia Ricotti.
“Gratitude changes everything”.
Avoir de la gratitude c’est savoir dire “merci”, c’est avoir de la reconnaissance pour ce que l’on reçoit, ce que l’on a reçu, c’est exprimer un remerciement.
Eternel insatisfait à la recherche du bonheur, l’Homme passe à côté de sa vie. Il s’adapte rapidement à l’exaltation, sentiment fugace qui induit, si l’on n’y prend garde, une insatiabilité permanente.
Cette quête incessante du contentement inhibe notre capacité à profiter pleinement des petites joies de tous les jours. Sachons apprécier les choses heureuses que nous possédons, voir avec bienveillance ce que l’on a matériellement, personnellement, professionnellement à chaque instant et non ce qui nous manque. Selon certains chercheurs en psychologie, nous prenons trois fois plus en compte les évènements négatifs que les évènements positifs. Pourquoi ? principalement par instinct de survie, il s’agit d’un comportement “archaïque” au sens non péjoratif du terme.
La gratitude est une vertu. L’ingrat ne reconnait pas la valeur de ce qu’il reçoit. Orgueilleux dans l’âme, il considère ne jamais recevoir assez. Tout lui est dû. Avoir une trop haute opinion de soi nuit à l’expression de la gratitude, au manque de reconnaissance, génère de l’ingratitude par narcissisme. Il y a une notion d’humilité associée au fait de remercier.
“Le plus grand gain est de donner aux autres. La plus grande perte est de recevoir sans gratitude”. Bouddha.
Grâce à la gratitude nous élevons notre taux vibratoire, nous sommes envahis par le positif. Cultiver ce sentiment c’est dire merci à l’Univers, c’est un état de conscience. La gratitude est en relation avec le coeur et la raison. Elle s’associe à la sérénité, le bonheur. Ré-apprenons à dire “merci” sincèrement, pas par automatisme sociétal.
Le sentiment de reconnaissance est l’ouverture aux autres, la prise de conscience que nous ne pouvons vivre en autarcie. Il procure de la joie, du bien-être, nous rend plus heureux. Les bienfaits de la pratique de la gratitude sont incontestables physiquement, psychologiquement, émotionnellement. Exprimer sa reconnaissance c’est être en harmonie avec ce que nous avons reçu.
La gratitude est un art de vivre, une philosophie de vie. Choisissons de nous élever vers la sérénité.
Cultivons la gratitude et ayons conscience du pouvoir du “merci”.
Be grateful !…
“When you are grateful, fear disappears and abundance appears”.
Anthony Robbins.
“What you think, you become
what you feel, you attract
what you imagine, you create”. Buddha
La physique quantique nous a permis de comprendre l’impact, le pouvoir de l’esprit sur nos vies. Nos pensées, nos actions produisent des vibrations qui attirent, tel un aimant, leur équivalent, une raisonnance similaire à l’initiale. Nous attirons ce que reflète notre état d’esprit. Nos pensées sont comme des demandes à l’Univers, alors “attention à ce que vous souhaitez, vous pourriez l’obtenir”.
La physique quantique nous enseigne également que la matière n’existe pas et qu’en fait tout est ramené à la notion d’énergie. Elevons notre taux vibratoire grâce à la pensée positive.
Cependant il est à considérer qu’il ne suffit pas d’avoir la foi pour obtenir ce que nous désirons. Pour atteindre nos objectifs, posés avec réflexion et conviction, il est indispensable de mettre des actions en place. Notre monde extérieur est le reflet de notre monde intérieur. Notre environnement est le miroir de nous-mêmes. Nous attirons ce que nous sommes. Selon la loi de l’attraction, les énergies positives attirent des énergies positives, les énergies négatives produisent des énergies négatives. Nous sommes les instigateurs de tout ce qui se produit dans notre vie par la force de nos pensées. Acceptons-donc d’être le créateur des événements de notre existence, de récolter ce que nous avons semé, acceptons cette réalité, cette responsabilité.
Il peut s’avérer difficile d’admettre que les tragédies de notre vie soient la résultante de notre incapacité à apaiser notre mental lorsqu’il est envahi par des pensées négatives, accusatrices, revendicatrices. N’anticipons pas le malheur, refrénons nos extrapolations pessimistes. Soyons conscients qu’il existe un lien entre nos émotions et l’énergie. Soyons ouverts à notre capacité à convertir une énergie négative en énergie positive. Modifions notre mode de penser.
La loi universelle de l’attraction est définie par la nécessité de formuler prioritairement des affirmations positives. Notre énergie intérieure doit se focaliser sur ce qui nous est incontestablement favorable. Il nous est ensuite demandé de vivre notre souhait comme s’il était déjà réalisé, ressentir l’émotion que cet état de fait procure, être conscient du bien-être qui en découle. La troisième étape est de lâcher prise sur le résultat à venir, ne pas chercher à savoir comment votre désir se réalisera. Faire confiance à l’Univers. Croire !
“You only have control of 3 things in your life : the thoughts you think, the images you visualise and the actions you take”. Jack Canfield.
Think positive …
“L’Homme est l’artisan de sa propre destinée et ses pensées et ses actes sont les outils avec lesquels il la crée”.
Napoleon Hill.
La croyance permet à l’Homme de survivre à ses angoisses. Elle est la conviction qu’au-delà d’une réalité initiée par nos sens, existe une autre voie. Croire c’est accepter des concepts invisibles, invérifiables.
L’Ego, quant à lui, est une accumulation de croyances façonnées par nos pensées. Il est la représentation que l’on a de soi et du monde. Il n’est pas la réalité mais une vision de nous-mêmes que nous nous sommes forgée.
Pour être heureux, l’Ego a besoin de substrats extérieurs comme l’argent, le succès, le statut social, la reconnaissance, qui mènent indéniablement à la compétition. L’Ego détermine notre singularité en tant qu’Homme. Ce qu’il veut que nous soyons vis-à-vis des autres principalement, ne nous ressemble pas. Il se définit par son attraction conférée aux triomphes, à sa satisfaction pleine et entière et sa répulsion envers ce qui le désespère. Il nous conduit inéluctablement vers la frustration perpétuelle, le mécontentement continuel. L’Ego veut être le meilleur, il compare, se juge et juge les autres. Il se croit supérieur, il détient la vérité absolue, il requiert de s’élever au-dessus de tous. L’Ego se sent seul, non en lien avec les autres. Il travaille en autarcie, ses chemins tortueux conduisent à la souffrance. Prendre le contrôle sur le monde extérieur pour assurer sa survie, se sentir en sécurité, telle est la mission de l’Ego. Il est le “Je”, il est affilié à la peur.
L’Ego ne connait pas la bienveillance, il génère la vulnérabilité, l’apathie spirituelle. Il nous maintient dans la dualité (il ne survit que s’il est séparé du reste) contrairement à la physique quantique qui nous démontre que nous ne sommes qu’Un. Se désidentifier permet de s’éveiller à la conscience supérieure. Il nous faut donc nous affranchir de la dictature de l’Ego pour accéder à la liberté, la liberté de croire.
Le vacarme de la pensée nous empêche d’être à l’écoute de niveaux plus profonds. Le silence de la pensée est indispensable pour entendre le langage du suprême. Nous ne sommes pas notre Ego. Si nous apprenons à le calmer, nous pouvons faire apparaitre la partie de nous qui est lumineuse et bienveillante.
Arrive alors l’instant où l’Ego se dissout totalement dans le Soi. C’est l’Eveil Spirituel, l’ouverture au monde de l’invisible, du subtil. La dissolution de l’Ego n’est pas sa fin. Le Soi est le Moi véritable, la vision objective de notre être, l’universalité.
Si nos actions sont régulées par notre Ego alors nous ne pouvons approcher la vérité. Accepter nos limites nous conduit vers un état d’éveil, un sentiment d’harmonie.
Se libérer de l’Ego pour fusionner avec l’Univers…
Ego says, “Once everything falls into place, I’ll feel peace”.
Spririt says, “Find your peace, and then everything will fall into place”.
Marianne Williamson.
Jade aimait flâner dans les librairies, faire de nouvelles découvertes, s’ouvrir à l’inattendu, l’inexplicable. Depuis quelque temps déjà elle vouait un intérêt certain au monde de l’ésotérisme. Ce jour-là, curieuse, ouverte, elle feuilletait les nombreux ouvrages de ce bookstore qui l’interrogeaient, annihilaient son esprit au demeurant si cartésien. Quand tout à coup, elle entendit un homme demander à la vendeuse le livre d’Arnaud Riou “Réveillez le chaman qui est en vous”. Cette dernière lui répondit qu’elle ne savait pas si l’ouvrage était disponible. La situation était invraisemblable, Jade ébahie, avait les yeux rivés sur le livre. Surprenante émotion que d’entendre l’intitulé d’un livre et de le voir au même instant, là, devant ses yeux. Elle le saisit et le proposa à cet inconnu interloqué mais ravi. De quoi s’agissait-il ? Pure coïncidence ou synchronicité. A qui cet écrit était-il réellement destiné ?
La synchronicité est un vocable inventé par Carl Gustav Jung, ” elle est l’occurence simultanée d’au moins deux événements qui ne présentent pas de lien de causalité, mais dont l’association prend un sens pour la personne qui les perçoit”.
La synchronicité est le reflet d’une connexion entre la matière et l’esprit, issue d’un autre niveau de réalité. Il existe vraisemblablement une analogie entre la physique quantique et la synchronicité. D’apparition fortuite, elle défie la notion de causalité, elle s’insère dans le concept d’unité de l’univers.
Soumises à la subjectivité, certaines coïncidences ne relèvent pas du phénomène synchronistique mais d’une interprétation hasardeuse voire d’un délire d’interprétation. Il ne s’agit aucunement de voir des signes partout. La synchronicité n’est pas le fait du hasard, elle a pour mission de répondre à une interrogation, elle fait sens à son destinataire. Message bienveillant de l’Univers, la synchronicité, passionnante, troublante, flirte avec l’Irrationnel. Elle laisse une étrange sensation d’ordre émotionnel lorsqu’elle se produit. Elle est une chance.
Les phénomènes synchronistiques semblent se produire à des moments particuliers de la vie. Si celle-ci est bien réglée par de multiples habitudes, il y a peu de chance que se produisent ces coincidences si particulières. Avoir un esprit fondamentalement cartésien peut nuire à la réceptivité de phénomènes spirituels. La raison exclut la croyance qui se fonde sur des convictions indémontrables.
Reconnaitre les synchronicités, c’est la nécessité d’une sensibilité en alerte, d’avoir une certaine ouverture d’esprit et de réceptivité, de croire, d’être en “éveil”. Notre disponibilité intérieure, notre vision du monde influencent notre capacité à recevoir ces messages synchronistiques. Il existe une idée de futur déjà réalisé, de langage de l’invisible. Comprendre le sens de ces signes sans sûr-interpréter, telle est la complexité de l’exercice.
Les synchronicités nous montrent une réalité différente. Répétitives, elles sont des messagères, l’ouverture à une autre dimension, la dimension du possible.
Il nous faut savoir observer, être attentif, s’ouvrir pour entendre, mais aussi s’ouvrir pour voir…
Le sixième sens est une perception extra-sensorielle, un concept qui relève de la parapsychologie. Il est à l’initiative de nos intuitions, de notre capacité à découvrir le monde de l’invisible, le monde du subtil. Nos sens subtils vont au-delà de nos sens purement physiologiques. Ils nous permettent d’accéder à un autre plan, un autre angle de notre univers, une autre réalité dite “non ordinaire”.
Nous sommes un corps d’énergie, toute matière est énergie, et suivant la vitesse à laquelle se déplacent ces énergies, nous utilisons nos sens physiques ou nos sens subtils. Nous faisons confiance à nos cinq sens biologiques et pourtant parfois, nous interprétons de manière erronée ce que nous voyons, entendons, sentons. Nous pouvons également mal analyser ce que nous transmet notre sixième sens, d’où ce sentiment de non-infaillibilité de nos intuitions.
L’intuition est un don de clairvoyance, elle nous ouvre “la voie”. Spontanée, elle nous éclaire sur nos orientations, nos projets, les décisions à prendre. Le coeur en est l’organe. Elle est un défi à la raison. Faculté spirituelle à recevoir les informations sans que le raisonnement y aie sa place, sans qu’aucun de nos cinq sens n’intervienne, elle ne peut être influencée par quoi que ce soit. Elle est une révélation, une conviction, la petite voix pleine de sagesse. Elle nous relie au “Sacré”. La citation d’Albert Einstein, fervant adepte du sixième sens, résume parfaitement la place consacrée à l’intuition dans notre monde actuel : “Le mental intuitif est un don sacré et le mental rationnel un serviteur fidèle. Nous avons créé une société où l’on honore le serviteur et oublié le don”.
La petite voix intérieure est la manifestation de notre intuition. La meilleure décision que nous puissions prendre est de l’écouter. Les ressentis, les images, les pensées, les paroles qu’elle nous transmet sont rapides, fulgurantes, instantanées. Elle nous parle dans le moment présent, ce qui implique que nous vivions nous aussi dans le moment présent.
Comment entendre cette voix lorsqu’un brouhaha incessant résonne déjà dans notre tête. Les voix parasites régies par le mental expriment la peur, le jugement, la justification. La voix intérieure est liée au ressenti. Discrète, elle est difficile à entendre, elle vient du silence. Faire taire les voix parasites, s’affranchir du mental pour entendre sa voix intérieure, écouter son être profond. Se libérer de ses peurs, de nos pensées rationnelles pour entendre, faire fi de l’obstacle mental qui inhibe nos facultés à être nous-mêmes. La réconciliation suprême après le déferlement de pensées négatives ne peut être induite que par la déconnection du flux incessant de notre mental. Seule l’aspiration à vouloir entendre cette petite voix de l’esprit en infère la possibilité voire la concrétisation. Le processus n’est pas accessible à tous, la recherche de la voix intérieure chez les personnes “masquées” en symbiose avec les critères sociétaux, s’avère être un cheminement compliqué.
Les informations inhérentes à notre sixième sens ne bénéficient pas de preuves tangibles. Etre à son écoute c’est se détacher de l’intellect, de l’Ego, c’est être sensible aux vibrations nous permettant d’atteindre une dimension supérieure. Notre sixième sens amplifie notre sensibilité, il nous faut lui faire confiance, s’éveiller…
Deux mondes se côtoient, celui du visible et celui de l’invisible.
L’expérience de l’improbable, du miraculeux, ne peut qu’induire une volonté à s’ouvrir au monde de l’invisible. Seuls quelques initiés ont ce savoir, cette connaissance, cette façon très différente d’appréhender le futur, la vie. Ils détiennent un grand secret. Comment nous transmettent-ils leurs messages ? Pourquoi ce savoir parallèle est-il si discret, sommes nous tous enclins à y accéder ?
Faut-il avoir connu le désespoir pour enfin s’ouvrir à de nouvelles perspectives, à de nouveaux concepts, à une autre réalité.
Englués dans notre quotidienneté, avons-nous l’opportunité de nous initier à cet autre univers. Lorsqu’il nous faut gérer à longueur de journée, de mois, d’années, les problématiques de notre condition, lorsque le temps s’écoule inexorablement sans que nous ne puissions le maitriser, comment trouver l’ouverture. Et pourtant “ILS” l’ont rencontrée cette sagesse qui apprivoise, qui apaise le corps et l’esprit. Alors d’où viennent ces savoirs si particuliers, si emblématiques, si savamment gardés. Faut-il être un élu pour y avoir accès ou simplement être avide de connaissances et “ouvert” à l’incroyable.
Le savoir spirituel de quelques uns relève de la magie intellectuelle, tout y est si compliqué, mais si intense de sens.
Le monde de l’invisible, monde du sensible, n’est pas un monde parfait. Similaire au monde du visible dans sa dualité “bien” et “mal”, il impose une prudence effective de la part de celui qui en vint à l’explorer. Nous vivons, nous côtoyons, nous communiquons avec un monde parallèle grâce à une énergie invisible. Le monde subtil nous envoie des signes, des messages. La possibilité de voir l’invisible est corrélée à la foi. “Croire” est une vérité initiatrice de pouvoir, de puissance. Le monde de l’invisible relié à l’intention de forces, de consciences où il est question de fréquence vibratoire pour y accéder.
Pour entrer en relation avec ce monde d’énergie, il nous faut maitriser notre mental. Le mental distingue le visible de l’invisible. Il est la capacité à réfléchir, à raisonner. Il est le conscient et l’inconscient. Il nous faut le dépasser pour inhiber la pensée agitée source de négativisme, pour nous ouvrir aux réalités spirituelles.
L’esprit, quant à lui, est l’intelligence du grand “Tout”, le “Un”. Il n’est pas notre mental, il est l’énergie. Il est le souffle, la dimension spirituelle de l’Homme. Il échappe à la matière, il est insaisissable.
Le visible est éphémère, l’invisible est éternel. Soyons sensible à l’invisible. L’intuition est une énergie intimement reliée au monde du subtil.
Sortir de l’obscurité, de l’opacité du visible pour rejoindre la transparence, la lumière du subtil.
Et s’il fallait se détacher pour vivre autre chose. Et si ce n’était pas si simple…
Le diktat de la raison inhibe la prise en considération de nos ressentis intuitifs. L’intuition est produite de manière inconsciente sans la participation de notre “vouloir”. Elle ne nécessite de notre part, aucun effort. Les esprits purement cartésiens s’accordent sur le fait que la naissance d’une intuition serait induite par notre cerveau, ce qu’ils n’ont à ce jour pu démontrer. Faisons fi de l’approche matérialiste pour nous ouvrir au monde spirituel où l’immatériel, l’invisible sont la norme.
L’hiver était là. Un épais manteau blanc recouvrait les trottoirs, un vent glacial fouettait son fin visage. Elle avait attendu avec une certaine impatience cette journée où seule “avec sa tête”, comme elle se plaisait à le dire, elle se consacrerait à une de ses activités favorites, le shopping.
Boutique après boutique, elle appréciait ces instants précieux où elle s’affairait à rechercher le vêtement parfait, les chaussures indispensables, les nouveautés littéraires et, bien d’autres trésors à découvrir.
La journée avait été productive, elle se dirigeait vers la gare, chargée de nombreux paquets, fatiguée mais ravie. Le train arriva vers 19 heures dans cette petite ville de l’Est de la France. Les quais étaient déserts, la nuit profonde et sa voiture garée tout au bout du parking lui paraissait si loin. Terminée l’excitation de découvrir de nouvelles boutiques, il lui fallait affronter les frimas de l’hiver avant de retrouver sa douillette et réconfortante maisonnée.
Tout à coup, un véhicule avec plusieurs jeunes gens, se mit à rouler au pas, juste à côté d’elle, ils parlaient et riaient. Elle sût à cet instant qu’il lui fallait au plus vite rejoindre sa voiture. Sur le qui-vive, elle se sentait en danger. Elle envisageait fortement que l’on puisse la délester de ses précieuses trouvailles, qui soudainement ne l’étaient plus autant. Pas âme qui vive dans ce désert anxiogène. Elle cherchait désespérément une échappatoire. Que faire, continuer à avancer ou rebrousser chemin. Et personne, personne pour la rassurer…
Seule, face au danger, les jambes tremblantes, la gorge nouée, elle accélérait son pas. Le ricanement des jeunes gens lui glaçait le sang. Ils avaient bien conscience de sa fébrilité et se délectaient de leur pouvoir d’intimidation, de la frayeur que leur comportement générait. Et puis soudain, à quelques mètres, une femme voilée, debout, immobile entre deux voitures, arrivée de nulle part, magnifique de sérénité, miracle incarné. Elle se dit qu’auprès d’elle, elle serait en sécurité, elle se hâta donc dans sa direction. Elle sursauta lorsque vrombit le moteur de la voiture qui la suivait. les jeunes gens s’éloignèrent rapidement. Lorsqu’elle tourna à nouveau la tête, la femme voilée avait disparue, elle la chercha, mais en vain.
Arrivée à sa voiture, elle s’enferma, démarra en trombe et une nouvelle fois essaya d’apercevoir “Sa Sauveuse” comme elle l’appelait dorénavant. Cette femme miraculeuse était introuvable. Quelque chose d’incompréhensible venait de se produire, quelque chose qui allait changer ses croyances, atteindre son esprit si cartésien, quelque chose dont elle allait parler, dont certains allaient rire, dont d’autres allaient enrichir son expérience par des récits de faits similaires.
C’est ainsi que tout a commencé …